"Il me paraît nécessaire que l'on travaille à faire en sorte que l'organisation des journées de nos élèves soit plus favorable à leur développement et aux apprentissages, qu'un équilibre soit trouvé aussi pour faciliter la vie des familles", a indiqué Emmanuel Macron au Parisien.
Un panel de Français tiré au sort sera chargé d'auditionner des experts et d'ensuite émettre des avis sur l'organisation des journées scolaires des mineurs: à quelle heure commencer les cours, les arrêter, quel cours mettre le matin, etc.
La question du nombre de semaines de vacances sera également abordée.
"La France a des vacances plus longues que dans beaucoup de pays", avait indiqué le chef de l'Etat en février.
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Des vacances "très, très longues l'été"
"Il y a beaucoup de pays qui ne partent en vacances qu'à partir du 14 juillet. On a des vacances qui sont très, très longues l'été. Les enfants qui ne sont pas accompagnés par leurs familles vont perdre souvent du niveau scolaire (...) Le temps des enfants, c'est quelque chose qu'on va ouvrir, mais il faut que ce soit un peu discuté", avait-il dit.
"La convention citoyenne m'a semblé être l'outil de consultation des Français le plus adapté, car c'est une question très complexe qui nécessitera de dégager de nombreux consensus entre tous ceux qui sont touchés par ce vaste sujet, comme les parents, la communauté éducative y compris périscolaire, les collectivités locales et même les professionnels du tourisme" a ajouté le chef de l'Etat dans les colonnes du Parisien vendredi.
Lors de ses voeux pour l'année 2025, Emmanuel Macron avait laissé entrevoir le lancement d'une nouvelle convention citoyenne ou l'organisation d'un referendum en disant que les Français seraient amenés à "trancher" sur des sujets déterminants.
Deux commissions citoyennes ont déjà été organisées: sur la fin de vie et sur le climat.
La commission citoyenne sur la fin de vie (CCFV) avait remis un rapport sur ce sujet en avril 2023, donnant lieu à une proposition de loi actuellement examinée à l'Assemblée nationale. Elle avait réuni à l'appel du gouvernement quelque 200 Français tirés au sort.
Une autre convention citoyenne sur le climat avait été organisée en 2019 et 2020 pendant le premier quinquennat du président. Selon de nombreux observateurs, l'exécutif en avait largement négligé les conclusions.
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