"Si nous étions appelés à Matignon, il faudrait que nous répondions positivement", estime Olivier Faure sur TF1

Capture d'écran TF1
Invité du 20H de TF1, le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a souligné la nécessité de changer de cap et de nommer un Premier ministre de gauche qui pourrait "faire des compromis".
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Selon le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, la mission de négociations confiée à Sébastien Lecornu par Emmanuel Macron peut réussir "à une seule condition, qu'il comprenne ce que les Français lui ont dit à plusieurs reprises".

Invité du 20H de TF1, il a souligné la nécessité d'un "changement de cap", assurant que le cas échéant, "on se heurtera à nouveau aux mêmes oppositions et difficultés".

"Prendre nos responsabilités"

"Nous devons prendre nos responsabilités. Si nous étions appelés à Matignon, il faudrait que nous répondions positivement", a ensuite déclaré le député de Seine-et-Marne, plaidant pour "un gouvernement de gauche" qui mette fin à un "théâtre de boulevard insupportable".

"Il faut retrouver une vision, une capacité à emmener le pays, le fédérer, sur un objectif simple, celui de la justice sociale et écologique", a-t-il estimé.

Olivier Faure a demandé le "respect des Français, de leur vote", qui a donné "la priorité" à la gauche aux législatives anticipées.

"On a essayé la droite, ça n'a pas marché"

Le Premier secrétaire du PS estime qu'un gouvernement de gauche pourrait faire des "compromis".

Selon lui, il faut "un gouvernement qui va permettre de remettre en débat les sujets auxquels" les français tiennent tant, évoquant notamment la taxe sur des "ultra-riches". 

"On a essayé la droite, cela n'a pas marché. (...) Il faut maintenant essayer ce que les Français ont demandé, (...) il faut les respecter et les protéger", martèle le député.

"Si Gabriel Attal est prêt à ce qu'il y ait un Premier ministre de gauche, je ne vais pas lui refuser ce plaisir", a-t-il également ironisé alors que celui-ci, invité du 20H quelques minutes plutôt, a appelé à "partager le pouvoir".

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