Conditions météo obligent, le drapeau rouge a été établi dimanche matin à l'entrée des trois sites parisiens de baignade en eau libre, interdisant l'accès des nageurs aux bassins.
Les sites du bras Marie (4e arrondissement, centre), de Grenelle (15e, ouest) et de Bercy (12e, est) resteront fermés jusqu'à lundi, tout comme la piscine de Paris Plage située sur le bassin de la Villette (19e), jusqu'à lundi inclus, a indiqué à l'AFP Pierre Rabadan, adjoint aux sports à la mairie de Paris.
Un autre site situé sur le canal Saint-Martin (10e) devait accueillir ses premiers nageurs dimanche, mais lui aussi a dû rester fermé "en raison du niveau de pluviométrie relevé, qui compromet la qualité de l’eau", a indiqué la mairie d'arrondissement sur X, donnant rendez-vous aux baigneurs mercredi à 12H00.
À Paris, eaux de pluie et eaux usées se mélangent dans un unique réseau, la seule solution en cas de précipitations abondantes est de déverser le trop-plein dans la Seine.
1,4 milliard d'euros
Comme sur les plages, un système de drapeaux - vert, jaune et rouge - établi à l'entrée des sites permet de connaître le débit de la Seine et la qualité de l'eau. "Si l'eau est impropre à la baignade, celle-ci sera fermée, sans doute le lendemain d'une forte pluie", avait prévenu Pierre Rabadan, avant leur ouverture au public.
L'été dernier, les pluies record enregistrées pendant les JO avaient souvent rendu l'eau impropre à la baignade des athlètes, notamment à cause des taux ponctuellement trop élevés de bactéries fécales (Escherichia coli et entérocoques) après de fortes pluies.
Depuis 2016, État et collectivités locales franciliennes ont investi environ 1,4 milliard d'euros pour rendre baignables la Seine et la Marne, son principal affluent en Ile-de-France, avec notamment la mise en conformité de la collecte des eaux usées.