L’appel général à “tout bloquer” pendant la journée du 10 septembre a été fortement relayé sur les réseaux sociaux et suivi par certains syndicats et partis politiques.
La grève du 10 septembre aura-t-elle vraiment lieu ?
Les trains
Pour les transports, la SNCF annonce des perturbations sur ses trains régionaux : les TER, les Intercités, les RER… mais quasiment pas sur les TGV. Certaines régions seront davantage concernées. C’est notamment le cas des Hauts-de-France, où le trafic sera "fortement perturbé” et de l’Auvergne-Rhône-Alpes et de l’Occitanie, où le trafic sera "très perturbé”.
En Bretagne, en Bourgogne-Franche-Comté, dans le Centre-Val de Loire, en Nouvelle-Aquitaine et dans les Pays de la Loire, le trafic sera simplement “perturbé”.
Les transports en communs
Au-delà des trains, les transports en commun, principalement les lignes de bus, pourraient également être perturbés, notamment en journée, dans le centre des grandes villes : à Lille, Montpellier, Nantes, Marseille, Toulouse…
En région parisienne, plusieurs lignes de Transilien et de RER seront perturbées, contrairement aux métros et bus qui devraient eux circuler quasi normalement.
Sur les routes
Des blocages et des barrages de grands axes routiers sont annoncés, notamment autour de Toulouse, Rennes, Nantes ou encore Paris. Des barrages filtrants ont également été évoqués à Brest, Caen ou Avignon. L’ampleur de ces actions reste difficile à prévoir, et le ministère de l’Intérieur a annoncé son intention d’agir rapidement en cas de blocage de ce genre.
Côté carburant, des appels à la grève ont été déposés dans 3 raffineries Total : à Donges, en Loire-Atlantique, à Feyzin dans le Rhône et à Gonfreville-l'Orcher en Seine-Maritime.
Des perturbations dans les aéroports français
La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) prévoit aussi des perturbations et des retards "sur l'ensemble des aéroports français", particulièrement à Marseille, Nice et en Corse.
Dans les établissements scolaires
Du côté des établissements scolaires, des appels au blocus circulent. L’objectif : bloquer les lycées, dès leur ouverture mercredi. Des appels relayés notamment par l’Union syndicale lycéenne. Difficile cependant de prévoir l’ampleur de cette mobilisation.
Idem du côté des enseignants, car certains syndicats, comme la CGT et SUD éducation appellent à une mobilisation dès demain, quand d’autres misent plutôt sur la mobilisation syndicale du 18 septembre.
Les manifestations pas forcément toutes autorisées par les autorités
De nombreux rassemblements sont annoncés dans plusieurs villes en France, mais que toutes ces manifestations n’ont pas forcément été autorisées en amont par les autorités.
En prévision de ces actions, le gouvernement a annoncé mobiliser environ 80 0000 policiers et gendarmes sur l’ensemble du territoire.
Le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau a annoncé que la réaction des forces de l’ordre sera ferme et rapide contre les actions jugées violentes ou illégales.
À quelques heures de la mobilisation, il est pour l’instant encore difficile d’en estimer l’ampleur globale car il s’agit d’un mouvement lancé en dehors des manifestations classiques et syndicales.
