"Le niveau est quasi stable par rapport à 2023", année qui avait connu une forte progression (+10%), précise dans un communiqué le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), qui ne donne pas d'explications à cette stabilisation.
Comme les années précédentes, en 2024, la très grande majorité des victimes sont des femmes (84%) et les mis en cause sont principalement des hommes (85%), précise le SSMSI.
Dans le détail, 64% des victimes d'un partenaire ou d'un ex-partenaire ont subi des violences physiques, 31% des violences verbales ou psychologiques et 5% des violences sexuelles.
Comme en 2023, le Pas-de-Calais, La Réunion, le Nord, la Somme et la Seine-Saint-Denis "figurent parmi les départements qui affichent le plus fort taux de victimes enregistrées pour 1.000 habitantes" âgées de 15 à 64 ans, selon le ministère.
La part des victimes rapportant des faits antérieurs à leur année d'enregistrement reste stable par rapport à 2023 (30%).
Le nombre de victimes conjugales enregistrées entre 2016 et 2023 avait doublé, dans "un contexte de libération de la parole et d'amélioration des conditions d'accueil des victimes par les services de police et de gendarmerie", selon le SSMSI.