Ce plan d'expérimentation démarre "dès aujourd'hui" avec une première enveloppe d'environ 30 millions d'euros, a assuré le garde des Sceaux lors d'une visite de la prison de la Santé, à Paris.
Les six prisons choisies sont des sites avec des difficultés, comme la Santé, Arras ou encore Toulouse. Dans certaines d'entre elles, l'envoi de téléphones ou de drogue est "un sport quotidien", selon lui.
"Entre quatre et cinq millions d'euros par établissement
Les travaux de sécurisation seront réalisés "en moins de six à sept mois", a-t-il précisé.
Pour assurer cette étanchéité, des scanners seront installés pour les paquetages des détenus, ainsi que des portiques à ondes millimétriques car, selon lui, "il était plus compliqué de prendre l'avion que de rentrer dans une prison".
Le coût des systèmes de brouillage de téléphone, "extrêmement efficaces", est chiffré "entre quatre et cinq millions d'euros par établissement".
La couverture des cours de promenade sera faite pour l'année 2026 pour empêcher les "projections" de téléphones dans les enceintes de ces prisons.
Ce "réarmement de la sécurité" s'inscrit dans la continuité de réformes inspirées de la "loi anti-mafia italienne" pour "lutter contre la récidive" et doit notamment "empêcher des chefs de réseau de commander des assassinats" depuis leur cellule, a expliqué M. Darmanin.
Le ministre a également annoncé le recrutement de 1.000 agents pénitentiaires supplémentaires l'année prochaine, précisant que c'était "le plus fort recrutement de toutes les administrations".








