"Face au cynisme du président Poutine, je crois, je suis sûr même, que le président Trump, soucieux de la crédibilité des Etats-Unis d'Amérique, va réagir", a dit Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre albanais, Edi Rama.
"Un président a été élu par le peuple américain. Il est arrivé avec une ambition salutaire, faire la paix, et il a dit qu'il allait engager tout le monde pour faire la paix", a ajouté le président français.
Vendredi, le président français, le chancelier allemand Friedrich Merz et les Premiers ministres britannique Keir Starmer et polonais Donald Tusk avaient déjà pris Donald Trump à témoin pour dénoncer le "refus" russe d'un cessez-le-feu et augmenter la pression sur Moscou.
Poutine doit "payer le prix de son refus de la paix", menace Starmer
Neuf morts dans une attaque
"Les propositions de cesser-le-feu, dont je rappelle que c'est une initiative américaine, n'ont pas été respectées par le président Poutine et ses armées", a martelé Emmanuel Macron samedi.
"Nous avons rassemblé la coalition des volontaires, puis appelé ensemble le président Trump en disant: voilà, on est tous derrière le cesser-le-feu, on se réengagera tous derrière une coalition des volontaires avec des garanties de sécurité", a-t-il ajouté depuis Tirana où se tenait vendredi un sommet des dirigeants du continent européen.
Quelques heures après la conclusion de ce sommet et au lendemain de pourparlers de paix à Istanbul où Russes et Ukrainiens se sont mis d'accord sur un échange important de prisonniers mais sans annonce de cessez-le-feu, une attaque russe de drone sur un minibus transportant des civils a fait neuf morts et quatre blessés dans le nord de l'Ukraine.
Ce qu'il faut retenir des annonces d'Emmanuel Macron sur TF1