Le 29 septembre, le président américain Donald Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu annoncent un nouveau plan pour mettre fin à la guerre à Gaza.
L’accord entre Israël et le Hamas est signé le 8 octobre. Il représente une victoire diplomatique pour le président américain, qui affirme “avoir réglé huit guerres en huit mois”.
Pour le moment, la première étape du plan est en cours : les otages sont libérés, les corps de ceux qui sont morts sont petit à petit rapatriés, les opérations militaires sont suspendues et l’aide humanitaire reprend de manière partielle. Israël a informé qu'il n'autoriserait que 300 camions d'aide, soit la moitié du nombre convenu, à entrer chaque jour dans la bande de Gaza.
Démilitarisation et retrait israélien
La deuxième phase proposée par Donald Trump est plus délicate. Elle prévoit de désarmer et d’écarter le Hamas, avec la création d'une force d'interposition internationale sur le terrain à Gaza.
Le Hamas a étendu ce mardi sa présence dans les zones de Gaza où l’armée israélienne s’est retirée. Le même jour, Donald Trump affirme que les États-Unis "désarmeront" le Hamas s'il ne le fait pas lui-même. "Cela se passera vite et peut-être violemment", a-t-il précisé devant la presse à la Maison Blanche.
Le retrait israélien de la bande de Gaza est aussi évoqué, mais sans qu’un calendrier ne soit précisé.
Une amnistie est également proposée aux membres du Hamas qui s'engagent à une coexistence pacifique avec Israël, avec la possibilité pour eux de quitter Gaza.
Puis une administration transitoire, dirigée par des technocrates palestiniens et placée sous tutelle américaine, doit être mise en place au cours de la phase 3 pour gérer la gouvernance au quotidien et superviser la remise en état des infrastructures.
La Cisjordanie, occupée actuellement à 60 % par Israël selon Oxfam, n'est pas mentionnée dans ce plan de paix.