"Ceux qui sont choqués par ce qui s'est passé hier, une jeunesse qui continue 'd'emmerder le Front national', sont dans un esprit Charlie le matin et puis le soir sont choqués que des gens puissent faire une blague ou un rassemblement symbolique sur la mort d'un dirigeant d'extrême droite" qui était un "ennemi de la République", a déclaré Mathilde Panot sur RTL.
Un "apéro géant" après la mort de Jean-Marie Le Pen : "Je ne suis pas choquée. Personne ne danse sur un cadavre, il faut arrêter de dire n'importe quoi"@MathildePanot dans #RTLMatin avec @ThomasSotto pic.twitter.com/GDdIH1mpkN
— RTL France (@RTLFrance) January 8, 2025
Mardi soir, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans certaines villes de France pour célébrer, avec chants, fumigènes et feux d'artifice, le décès de cette figure historique de l'extrême droite.
🔴 Mort de Jean-Marie Le Pen
— actu Lyon (@actufr_lyon) January 7, 2025
Des feux d’artifices tirés sous les fenêtres de l’hôtel de ville de Lyon lors d’un rassemblement « festif » en cours
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Trouver le juste milieu
Sur Public Sénat, le socialiste Jérôme Guedj a en revanche trouvé "nul de se réjouir de la mort d'un homme, quel qu'il soit".
Mais il estime "nul aussi d'édulcorer le parcours" de Jean-Marie Le Pen dans une allusion à la réaction de François Bayrou, accusé d'avoir minimisé les multiples scandales qui ont marqué la carrière du fondateur du RN en les qualifiant uniquement de "polémiques".
"J'ai trouvé ça hallucinant, lunaire. Jean-Marie Le Pen, c'est une vingtaine de condamnations pour contestation de crimes contre l'humanité, incitation à la haine raciale. C'est pas un enfant de chœur", a-t-il plaidé.
De son côté, le ministre de l'Intérieur (LR) Bruno Retailleau a fustigé sur X les rassemblements anti-Le Pen : "La mort d’un homme, fût-il un adversaire politique, ne devrait inspirer que de la retenue et de la dignité. Ces scènes de liesse sont tout simplement honteuses".
Le vice-président du RN Louis Alliot a aussi vilipendé sur TF1 "la chienlit, toujours la même, dans la rue, la racaille gauchiste".
Il a dénoncé "des manifestations de haine sur la mort d'un homme, sur la mort d'un Français, sur la mort d'un patriote".
Mort de Jean-Marie Le Pen : les réactions








