Un tel Premier ministre "ne tiendrait pas une minute. Ils le savent, on le sait, tout le monde le sait, donc on va arrêter de faire semblant. La seule solution aujourd'hui, c'est un premier ministre de gauche et écologiste", qui aurait "un soutien populaire", a-t-elle assuré, plaidant pour "une cohabitation".
Elle a également dit avoir compris de son entretien avec le Premier ministre démissionnaire que "Monsieur Lecornu voulait tout faire pour éviter une dissolution". "Ce n'est pas l'hypothèse qu'il privilégie et ce n'est pas ce qu'il a envie d'annoncer ce soir au JT de France 2", dont il sera l'invité, selon elle.
Pour Marine Tondelier, ceux qui expliquent qu'ils censureraient un ministre de gauche ou écologiste "dans les quinze minutes" jouent au "poker menteur" et ne pourraient pas anéantir "le dernier espoir avant une dissolution".
"Un gouvernement avec des ministres issus des groupes de gauche et écologistes"
Elle a précisé qu'être en cohabitation signifiait avoir "un gouvernement avec des ministres issus des groupes de gauche et écologistes", écartant l'hypothèse de tout ministre macroniste au gouvernement.
Le patron du PS Olivier Faure avait évoqué mercredi matin qu'un Premier ministre de gauche pourrait "accepter le maintien" de Jean-Noël Barrot aux Affaires étrangères et Sébastien Lecornu aux Armées car "c'est un domaine partagé avec le chef de l'État".
Et la présidente des députés Écologistes, Cyrielle Chatelain, a précisé qu'ils voulaient "un Premier ministre, qui a lors des élections législatives été en campagne au nom de la gauche et des écologistes et qui a eu le soutien des Français. Donc pas Bernard Cazeneuve."