Les enquêteurs ont retrouvé la ligne du téléphone de l’amant le soir de la disparition de Delphine Jubillar. C’est ce qu’avait révélé la défense, lorsque l’amant était à la barre, lundi 6 octobre.
Alors que Donat-Jean M. affirmait ne s’être jamais rendu à Cagnac-les-Mines (la ville où se trouve la maison des Jubillar), l’avocate de la défense a révélé que les enquêteurs ont pourtant retrouvé la ligne de son téléphone connectée dans cette même ville.
L'alibi de l'amant de Delphine Jubillar remis en question pendant le procès
Le gendarme, Gilles L. explique qu’il a dû “isoler les téléphones qui se trouvaient sous la couverture réseau du domicile des Jubillar entre 22 heures et 6 heures" dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020.
Les enquêteurs ont ensuite écarté les abonnements des personnes domiciliées à Cagnac-les-Mines. Avec ces filtres, ils sont arrivés à 216 numéros, explique franceinfo.
Une simple erreur
Puis, Gilles L. explique que la présence de Donat-Jean M. dans ces numéros "est une erreur de ma part" celui-ci "figure bien sur les factures détaillées des relais téléphoniques, mais en tant que correspondant de Delphine Jubillar, l'après-midi de sa disparition". “Il s'est retrouvé dans la liste des 551 numéros, alors qu'il n'avait pas à s'y trouver" ajoute-t-il, selon franceinfo.
"À aucun moment", l'amant de Delphine Jubillar ne s'est retrouvé "sous les relais de Cagnac-les-Mines", insiste-t-il.
Il explique cette erreur en admettant : "Ce sont des copier/coller, je n'ai pas d'explication..."
La défense peine à le croire. Dans la salle d'audience, le doute s'installe.








