S'exprimant dans la bande de Gaza face à des soldats réservistes, le lieutenant-général, chef d'état-major de l'armée israélienne, Eyal Zamir, a déclaré que la Ligne jaune de démarcation dans la bande de Gaza "constitue une nouvelle frontière - une ligne de défense avancée pour les localités (israéliennes) et une ligne d'attaque", selon un communiqué militaire.
Qu'est-ce que cette ligne jaune ?
Cette ligne jaune démarque la zone de laquelle l'armée israélienne s'est retirée à l'issue de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et Israël le 10 octobre.
Celle-ci lui confère encore le contrôle de plus de 50% du territoire.
Si les troupes israéliennes sont censées reculer encore davantage, parallèlement à l'avancée du processus de paix dans la bande de Gaza, la trêve reste très fragile, les deux belligérants s'accusant mutuellement de la violer quotidiennement.
Deuxième phase de l'accord
Dans la même journée, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a espéré passer "très bientôt" à la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu à Gaza et annoncé une nouvelle rencontre avec Donald Trump en décembre.
Le Premier ministre a toutefois rappelé que conformément à la première phase de l'accord de cessez-le-feu, le Hamas devait encore restituer à Israël un dernier corps d'otage retenu à Gaza, celui de l'Israélien Ran Gvili.
La deuxième phase de l'accord, appuyé sur le plan du président américain Donald Trump, prévoit le désarmement du Hamas, le retrait de l'armée israélienne de la bande de Gaza ainsi que le déploiement d'une force internationale dans le territoire palestinien.
L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné côté israélien la mort de 1 221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l'AFP à partir de chiffres officiels.
L'offensive israélienne menée en représailles a fait 70 360 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, jugés fiables par l'ONU.








