Shein a été signalé à la justice française pour la commercialisation de "poupées sexuelles d'apparence enfantine", que le géant de l'e-commerce asiatique assure avoir retiré de sa plateforme en France.
Ces poupées "sont des objets pédocriminels sur lesquels des prédateurs s'entraînent, malheureusement, parfois avant de passer à des sévices sur des enfants", a dit Mme El-Haïry sur BFMTV.
"Quand vous faites l'achat d'objets aussi ignobles que ça, (…) il y a un risque accru de passer à l'acte. Et donc, les enfants qui sont aux alentours ont vocation à être protégés", a-t-elle dit.
Elle souhaite que les plateformes transmettent des "informations" sur les acheteurs, "ce qui nous permettra de pouvoir lancer un certain nombre de contrôles et voir s'il y a des enfants qui sont en danger".
"Passeront à l'acte sur des enfants"
"Toutes les trois minutes, un enfant subit des violences sexuelles", a-t-elle rappelé.
"Des hommes qui ont aujourd'hui ces poupées-là à leur domicile ou sur des lieux de travail" sont "potentiellement des pédocriminels qui passeront à l'acte sur des enfants", a-t-elle dit.
"Mon enjeu aujourd'hui, c'est les fournisseurs" (de ces poupées) mais aussi "les hommes qui détiennent ces horreurs, ces ignominies, à leur domicile, et qui peut-être ont des enfants qui dorment dans la chambre d'à côté", a-t-elle dit.
"Je veux qu'on aille jusqu'au bout de la chaîne cette fois-ci. Il y en a marre parce que ce ne sont pas des objets comme les autres", poursuit-elle.
La Haute-commissaire "souhaite, pour protéger les enfants, parce qu'on sait à quel point la détention d'images pédocriminelles fait passer à l'acte (…) que la détention d'objets pédocriminels engage les mêmes responsabilités".








