L'adolescent, prénommé Rayan, est rentré sain et sauf dans cette structure d'accueil située dans la banlieue de Limoges, ont ajouté ces sources, tandis que le ministère de la Justice annonçait la levée de l'alerte enlèvement.
Le maire de la commune, Fabien Doucet, a confirmé l'information au quotidien Le Populaire du Centre, tandis qu'une membre du personnel du foyer a indiqué à l'AFP que l'enfant est revenu "seul".
Deux suspects recherchés dans le cadre de l'alerte enlèvement, l'oncle de l'enfant et sa compagne, ont été placés en garde à vue, a ajouté l'une de ces sources.
Le père de l'enfant avait également été placé en garde à vue avant que l'enfant ne soit retrouvé.
Besoin de "soins constants"
Rayan avait été enlevé lundi vers 18h. Souffrant d'un diabète "sévère", il a besoin de "soins constants", selon l'alerte diffusée par le ministère de la justice qui avait été prolongée mardi à 11h30.
Le diabète est une maladie grave caractérisée par un taux élevé de glucose dans le sang. Elle peut être jugulée par une activité physique, un régime alimentaire adéquat, un usage approprié de l'insuline ou encore un traitement.
Adopté en France en février 2006, "alerte-enlèvement" est un dispositif d'alerte massive et immédiate déclenché pour aider à la recherche d'un enfant présumé enlevé. Il est largement inspiré du plan "Amber Alert", créé au Texas en 1996, après l'enlèvement et l'assassinat de la petite Amber Hagerman.
Il a été déclenché en France à plus d'une trentaine de reprises depuis sa création, la précédente fois dans l'Orne début octobre pour une fillette de trois ans finalement retrouvée saine et sauve. Son père, un homme de 36 ans séparé de la mère et ayant perdu son autorité parentale, a été mis en examen dans cette affaire avec deux autres personnes.