Ces trois hommes, arrêtés le samedi 3 mai, font l'objet "d'accusations extrêmement graves, portées à l'issue d'une enquête très complexe et rapide", a souligné dans un communiqué le commandant de cette unité Dominic Murphy.
Inculpés pour des "actes susceptibles d'aider un service de renseignement étranger" entre août 2024 et février 2025, ils seront présentés samedi à un tribunal de Londres.
Mostafa Sepahvand, 39 ans, Farhad Javadi Manesh, 44 ans et Shapoor Qalehali Khani Noori, 55 ans, résidaient tous dans la capitale britannique.
Ils ont été interpellés puis détenus depuis deux semaines en vertu de la loi de 2023 sur la sécurité nationale, qui permet à la police d'arrêter des personnes soupçonnées d'être impliquées "dans une activité de menace émanant d'une puissance étrangère".
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"Intention de commettre des actes de violence grave"
Mostafa Sepahvand a également été inculpé pour des actes de surveillance, de recherche ou de reconnaissance "dans l'intention de commettre des actes de violence grave contre une personne au Royaume-Uni", a indiqué la police, sans donner plus de détails.
Farhad Javadi Manesh et Shapoor Qalehali Khani Noori, eux, sont inculpés pour avoir commis des actes similaires, "dans le but que des violences graves soient commises par d'autres contre une personne au Royaume-Uni", a-t-elle ajouté.
Un quatrième Iranien de 31 ans avait été arrêté le 9 mai, avant d'être relâché sans poursuites jeudi.
Londres a annoncé début mars placer l'Iran, ses services de renseignement et les Gardiens de la Révolution au niveau le plus élevé du Foreign Influence Registration Scheme (FIRS), qui entend lutter contre "les influences étrangères secrètes".
Doc : Espionnes