Un plan de paix ne peut être "finalisé" qu'avec l'Ukraine et les Européens "autour de la table"

Getty Images
Un plan de paix entre la Russie et l'Ukraine ne peut être finalisé qu'avec Kiev et les Européens "autour de la table", a déclaré lundi Emmanuel Macron, lors d'une conférence de presse avec son homologue Volodymyr Zelensky à Paris.
À voir également sur Brut

"Il n'y a pas aujourd'hui à proprement parler un plan qui soit finalisé sur les questions des territoires. Il ne peut être finalisé que par le président Zelensky", a déclaré le président français alors que "des médiateurs américains vont se déplacer à Moscou dans les prochaines heures". "Sur la question des actifs gelés, des garanties de sécurité, de l'accession à l'Union européenne, des sanctions européennes, (ce plan) ne peut être finalisé qu'avec les Européens autour de la table. Donc nous sommes encore à une phase préalable", a-t-il ajouté.

Emmanuel Macron a annoncé un nouveau paquet de sanctions envers la Russie : "C’est la première fois que nous avons un plan de sanctions aussi complet, tant sur le pétrole que sur la flotte fantôme", s'est félicité le président français, assurant que la pression sur Moscou allait s'intensifier et annonçant un nouveau paquet de sanctions européens. "Je vous assure que dans les semaines à venir, la pression sera plus forte sur la Russie afin de limiter son financement", a-t-il détaillé.

Refuse de "donner des leçons" sur l'affaire de corruption

Emmanuel Macron a ajouté qu'il refusait de "donner des leçons" à l'Ukraine, secouée par une affaire de corruption qui éclabousse son gouvernement, estimant que "la vraie dictature" était du côté russe plutôt qu'à Kiev.

"Nous sommes très vigilants", "comme on donne de l'argent, comme on soutient un effort de guerre, il est normal qu'on soit exigeant", a déclaré le président français lors d'une conférence de presse à Paris avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

"Mais je constate qu'en tout cas, la lutte contre la corruption fonctionne puisqu'il y a des décisions qui sont ouvertes et des décisions aussi politiques qui sont prises", a-t-il ajouté, avant de lancer: "vous n'avez jamais ce type de décision du côté russe, parce que la vraie dictature est là".

A voir aussi