3 femmes qui ont inspiré Lous and the Yakuza

L'exil, la lutte contre le racisme, être femme auteur... Pour Brut, la chanteuse Lous and the yakuza rend hommage aux femmes qui l'ont inspirée.

1/ L’artiste japonaise Yayoi Kusama : “Je pense à ce qui se passe dans notre cerveau après la guerre”


Lous and the Yakuza : “Yayoi Kusama a grandi dans un environnement un peu chaotique avec la guerre.


C’est peut-être là qu’on a plusieurs choses en commun. Nous, on a quitté le Congo à cause de la guerre, pour retrouver notre mère en Europe. Je pense aussi à ce qui se passe dans notre cerveau après la guerre, qu’on a toutes les deux illustré.


Elle illustre une partie de tout ce qu’elle a emmagasiné, tout ce qu’elle est, dans ses peintures. De la même façon, j’ai cette envie, cette démarche, d’être le plus honnête et le plus proche de moi.”


La chanteuse Lous and the Yakuzas a connu la rue. Elle raconte.


2/ La réalisatrice américaine Ava Duvernay : “Elle m’inspire à continuer”


“C’est une réalisatrice et une autrice exceptionnelle, je l’ai découverte dans l’une de ses séries Netflix et après ça je me suis intéressé au reste de sa filmographie qui était tout aussi incroyable.


Ce qui m’a percuté c’est la réalisation et le scénario. J’étais triste, révoltée, elle a réussi à retranscrire le sentiment qu'on a tous les jours face aux injustices par rapport aux noirs.


La constance à laquelle elle fait son combat. C’est extrêmement courageux d’être activiste parce que tu te mets face à tellement mais tellement de haine. Peut-être qu’en fait elle m’inspire à continuer.”


Dans ses films, elle dénonce les injustices subies par les Afro-Américains. Découvrez le portrait vidéo de la réalisatrice Ava Duvernay.


L’auteure et compositrice britannique Kate Bush : “C’est l’une de mes plus grandes inspirations musicales”


“J’écoute Kate Bush depuis que j’ai 15 ans. Et depuis c’est l’une des plus grandes inspirations musicales que j’ai eu de toute ma vie.


A son époque, c’était encore beaucoup d’hommes qui étaient auteurs. A l’internat en Belgique, c’est ma copine de chambre, Amandine, qui m’a fait découvrir Wuthering heights.


On était dans un lit superposé, j’ai mis mes écouteurs et j’ai écouté Wuthering heights jusqu’au matin, en boucle. Et j’ai pleuré.


Je parlais pas anglais, je comprenais rien du tout à ce qu’elle disait mais l’énergie… Puis j’ai découvert d’autres titres qui sont devenus mes préférés comme This woman’s work, qui est incroyable, qui parle de l’accouchement. Ca parlait vraiment de la difficulté que c’est d’être une femme.”


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