3 moments qui ont changé la vie de Malik Bentalha

"Je suis rentré dans une école de théâtre qui s'appelle le Cours Florent. J'y suis resté 14 000 euros". Les conseils de sa professeure d'espagnol, ses débuts à Paris, le succès de son film Pattaya… Voici les 3 moments qui ont changé la vie de Malik Bentalha.

Cinq moments qui ont changé le vie de Malik Bentalha


L’humoriste est à l’affiche du spectacle « Encore », en direct du dôme de Paris le jeudi 20 février à 21h05 sur TF1.


Brut a rencontré l'humoriste et acteur Malik Bentalha, qui a livré les cinq moments majeurs de sa carrière.


Sa prof d’espagnol


La salle de classe, pour moi, c'était vraiment le laboratoire parfait pour essayer des vannes. Il faut avoir le sens du timing, c'est-à-dire qu'il faut faire la bonne vanne quand le prof ne parle pas, trouver la manière de faire la vanne sans que le prof ne nous en veuille… Il faut que ça soit drôle et que le prof se dise : « Putain, je peux pas le punir parce que c'est marrant. »


Ma prof d’espagnol était très cliente de ça. Un jour, elle m'a dit cette phrase qui a vraiment eu un écho chez moi : « T’es vraiment une belle merde ! » Non… C’est pas vrai, je suis en roue libre… Elle m'a dit qu'elle voulait faire du flamenco quand elle était plus jeune, que ses parents ne l'avait pas laissé faire, et qu'aujourd'hui, elle regrettait d’être prof. Elle m’a dit : « Il ne faut pas que tu vives avec des regrets. » Vraiment merci, Madame Dupuis.


Son arrivée à Paris


J'ai 18 ans.  Ça change tout pour moi : j’ai quitté ma province, bien décidé à empoigner la vie. Ça y est, je suis dans une grande ville, je vis seul, et je suis en train de faire ce que j'aime ! Je fais du théâtre, et surtout, je commence à écumer les scènes ouvertes parisiennes. Et je les fais toutes. On est en 2007-2008, et je prends mon petit baluchon. Je vais au Café de Paris, au Chinchman comedy club, au Pranzo… Il y a aussi une scène ouverte de Seb Mellia, rue de la Roquette, où je suis toujours bien reçu. Je suis un des premiers à aller au Paname, aussi. Je suis le plus heureux du monde, parce que c'est une manière de tester mes vannes, de rencontrer d'autres humoristes en devenir… 


C'est aussi là que je rencontre mes premiers potes dans l'humour. Je commence à gagner de l'argent au chapeau : on se partage l'argent qu'il y a dans le chapeau, parfois, on repart chacun avec 4, 5, 6, 7 euros… Et c'est déjà incroyable, parce que ce sont les 7 euros de notre travail, on est comme des fous ! 


Vraiment, les débuts parisiens, ce sont peut-être mes plus beaux souvenirs, même si c’était galère. C'était galère parce qu'il fallait vivre à Paris. Et c'était une notion que je n’avais pas forcément en tête, que la vie était différente à Paris, et beaucoup plus chère. J'ai eu plein de petits boulots pour essayer de pouvoir me payer 1 mètre carré : j’ai bossé chez Starbucks, j'ai bossé chez McDo, j'ai fait nounou, j'ai distribué des flyers devant le Point-Virgule… 


Le succès de « Pattaya »


Un moment très important dans ma petite carrière, c'est mon premier succès au cinéma :  Pattaya, un film de Franck Gastambide qui a fait 2 millions d'entrées, alors qu'on espérait même pas la moitié. Ça a été assez incroyable et ça a changé beaucoup de choses, dans le sens où on m'a proposé beaucoup de rôles par la suite. J’ai connu un moment dingue le soir de la première, où on a terminé devant The Revenant avec Leonardo DiCaprio. C’est assez fou que trois gars en Thaïlande se retrouvent devant The Revenant


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