Augustin Trapenard a rencontré Jude Law
"Les histoires et le cinéma m'apprennent à être fasciné par les humains, à les pardonner, à les aimer." Son regard sur le féminisme, Jude Law à 50 ans vs Jude Law à 20 ans… Brut a rencontré l'acteur britannique à l'occasion de la projection de Firebrand, en compétition au Festival de Cannes.
“Jouer Henry, c'était très éprouvant physiquement”
Dans le film Firebrand (Le Jeu de la Reine), Jude Law incarne le roi Henry VIII. Selon lui, il est essentiel de s’intéresser à l’homme et non pas à la figure du roi quand on prépare ce type de rôle : “Je crois que c'est le fait de comprendre l'humanité du personnage, comprendre ses opinions, ses décisions, son comportement et sa dimension physique en partant de son essence plutôt que du portrait historique qu'on en fait. Il faut se glisser dans sa peau” explique l’acteur britannique avant d’ajouter : “Jouer Henry, c'était très éprouvant physiquement. C'était une tâche difficile qui me vidait de toute mon énergie. Je crois que c'était surtout à cause de la nature violente de ce personnage. Donc j'étais assez content de m'en débarrasser à la fin”.
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Henry VIII est aussi entré dans la légende car il avait divorcé de la plupart de ses femmes et il les avait tuées. Cinq siècles plus tard, le problème de la violence dans la société et de la domination masculine ne semblent pas être résolus. “Je pense que l'une des raisons, c'est peut-être qu'on ne s'est pas intéressé aux survivantes pour leur rendre hommage et comprendre ces situations. Au lieu de ça, on célèbre la tyrannie de l'homme, plus que la femme qui lui a survécu et a déjoué ses plans. C'est ce qu'on espère faire dans ce film”. L’acteur a précisé être très heureux d’agir comme un allié du féminisme dans son travail : “Personnellement, je suis très heureux de faire des films et de raconter des histoires à une époque où les femmes sont plus présentes devant et derrière la caméra, où on raconte leurs histoires. C'est l'une des raisons majeures pour lesquelles j'ai accepté ce projet. Ça me paraissait une très bonne chose que Karim (ndlr : Aïnouz, le réalisateur) fasse sortir de l'ombre une femme extraordinaire dont l'histoire n'avait jamais été racontée”.
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“Les histoires et le cinéma m'apprennent à être fasciné par les humains”
Quand on lui demande s’il est personnellement féministe, voici ce que Jude Law répond : “Ce mot paraît si compliqué aujourd'hui. Si vous m'aviez posé la question il y a 20 ans, j'aurais dit "bien sûr !" J'ai grandi dans un foyer avec deux femmes très fortes, ma mère et ma sœur. Ma mère m'a beaucoup guidé. Mais maintenant, c'est un terrain glissant. Je ne sais même pas quoi vous répondre”. Selon lui, le cinéma et la fiction permettent de faire évoluer les mentalités et la société : “Les histoires et le cinéma m'apprennent à être fasciné par les humains, à leur pardonner, à les comprendre, à les aimer et à les accueillir, à accueillir l'humanité”. Réalisé par Karim Aïnouz, et écrit parJessica Ashworth et Henrietta Ashworth, le film Firebrand (Le Jeu de la Reine) réunit notamment Jude Law dans le rôle principal, Alicia Vikander (qui interprète la sixième femme du roi, Catherine Parr) et Simon Russell Beale.
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Pourquoi est connu Henri 8 ?
Le roi d’Angleterre et d’Irlande, Henri VIII, avait pour surnom “Barbe bleue”. Il a régné de 1509 jusqu’à sa mort en 1547. Il est connu pour ses relations complexes avec les femmes. Il s’est marié six fois. Ses femmes ont toutes eu un destin tragique.
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Dans le film Firebrand (Le Jeu de la Reine), Jude Law incarne le roi Henry VIII. Selon lui, il est essentiel de s’intéresser à l’homme et non pas à la figure du roi quand on prépare ce type de rôle : “Je crois que c'est le fait de comprendre l'humanité du personnage, comprendre ses opinions, ses décisions, son comportement et sa dimension physique en partant de son essence plutôt que du portrait historique qu'on en fait. Il faut se glisser dans sa peau” explique l’acteur britannique avant d’ajouter : “Jouer Henry, c'était très éprouvant physiquement. C'était une tâche difficile qui me vidait de toute mon énergie. Je crois que c'était surtout à cause de la nature violente de ce personnage. Donc j'étais assez content de m'en débarrasser à la fin”.
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Henry VIII est aussi entré dans la légende car il avait divorcé de la plupart de ses femmes et il les avait tuées. Cinq siècles plus tard, le problème de la violence dans la société et de la domination masculine ne semblent pas être résolus. “Je pense que l'une des raisons, c'est peut-être qu'on ne s'est pas intéressé aux survivantes pour leur rendre hommage et comprendre ces situations. Au lieu de ça, on célèbre la tyrannie de l'homme, plus que la femme qui lui a survécu et a déjoué ses plans. C'est ce qu'on espère faire dans ce film”. L’acteur a précisé être très heureux d’agir comme un allié du féminisme dans son travail : “Personnellement, je suis très heureux de faire des films et de raconter des histoires à une époque où les femmes sont plus présentes devant et derrière la caméra, où on raconte leurs histoires. C'est l'une des raisons majeures pour lesquelles j'ai accepté ce projet. Ça me paraissait une très bonne chose que Karim (ndlr : Aïnouz, le réalisateur) fasse sortir de l'ombre une femme extraordinaire dont l'histoire n'avait jamais été racontée”.
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