Ce que Guillaume Canet a déjà fait (ou pas) dans une salle de cinéma

S’embrouiller, pleurer, manger... Voici ce qu’a déjà fait (ou pas) dans une salle de cinéma Guillaume Canet, président du jury du 49e Festival du cinéma américain de Deauville.

Guillaume Canet et son rapport au cinéma 


Cette année, Guillaume Canet est président du jury du 49e Festival de Deauville. Pour Brut, il explique son rapport au cinéma. Premièrement, il faut savoir que Guillaume Canet adore manger au cinéma mais seulement quand c’est lui. “Je déteste le bruit des gens qui mangent au cinéma. Mais par contre, j'adore, moi, y manger. Donc je mange en faisant hyper attention, mais en même temps, je suis toujours un peu dans un sentiment à la con, parce que je me dis que moi, je mange, donc je montre aux autres qu'on peut manger, mais je ne sais pas si eux, ils vont être aussi précautionneux que moi pour ne pas faire de bruit. Et ça m'insupporte, les gens qui parlent au cinéma et les gens qui bouffent en faisant du bruit. C'est insupportable.”

La vérité sur Guillaume Canet


Il partage également l’une des fois où il a versé quelques larmes au cinéma et pas plus tard que la veille de cette interview. “C'était hier où j'ai vu pour la première fois le film, dans lequel je joue, de Stéphane Brizé. Je découvrais le film hier et Alba Rohrwacher est extraordinaire dans le film, et elle m'a fait pleurer”. Le film s’appelle Hors-Saison. Il lui est déjà arrivé également de s’endormir : “J'ai maintenant des enfants et je dois avouer que la séance de 14h est pas mal quand on va voir des films pour enfants, pour se dire que de toute façon, on les reverra derrière, après, en DVD ou sur les plateformes, et donc du coup, c'est un moment où j'aime m'endormir.” Il explique également être déjà sorti d’une salle de cinéma mais pas pour de mauvaises raisons : “Si je démarre un film et que je n'aime pas, j'ai besoin d'aller au bout pour essayer de comprendre. Quand je sais le travail que ça comporte pour un metteur en scène, pour une équipe, de faire un film, je ne conçois pas de partir de la projection. Mais ça m'est arrivé de devoir partir. Je me rappelle un jour où je me suis dit : ‘mais c'est cool, cette après-midi, je n'ai rien à faire, c'est super, je vais aller au cinéma.’ Et je suis arrivé au cinéma un peu en culpa de me dire: "Mais j'ai vraiment rien, mais c'est chelou de prendre du temps pour moi’. Et je me suis installé, j'ai commencé à regarder le film et tout d'un coup, je me suis rendu compte que si, j'avais vraiment un truc, que j'avais un rencard, et que j'étais hyper à la bourre, et donc je suis parti.


Guillaume Canet partage également son premier souvenir dans une salle de cinéma : “C'était avec mes grands-parents au Grand Rex. Et je pense qu'on était allé voir un Disney, ça devait être un dessin animé. Et je me rappelle du Grand Rex, avec le décor, où j'étais quand même halluciné de voir une grande scène comme ça. Moi, j'ai grandi à la campagne, donc quand j'allais à Paris, c'était pour voir mes grands-parents, et donc chaque sortie était assez incroyable, et j'ai un souvenir comme ça du Grand Rex.” 


Ses inquiétudes quant à l’avenir du cinéma ?


Guillaume Canet indique vouloir être confiant pour l’avenir du cinéma mais partage tout de même ses inquiétudes, notamment en rapport avec le nombre de films programmés chaque semaine. “Je pense que c'est ça qui est aussi problématique, c'est le nombre de films qui sortent par semaine, et du coup qui ne laissent pas la possibilité aux films d'exister. Parce qu'il y a de très bons films qui sortent au cinéma. On a tellement d'exemples de films qui sont sortis, qui n'ont pas marché le premier week-end, qui sont devenus des chefs-d'œuvre incontournables et qui sont des films qui ont cartonné. Le problème, c'est qu'aujourd'hui, si vous ne passez pas le premier week-end, avec le fait que ces films soient en numérique, les salles de cinéma peuvent déprogrammer votre film dès le dimanche. Ils commencent à mettre d'autres films à la place, ils vous en retirent les séances et puis votre film, en fait, il n'existe plus. Et c'est ça qui m'inquiète surtout.”, ajoute-t-il.

Guillaume Canet pour la sauvegarde de l'agriculture paysanne


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