Dans le salon d'Antonio, coiffeur star de stars

Une simple coupe de cheveux l'a propulsé parmi les coiffeurs du moment. Enfin "simple", c'est vite dit. Aujourd'hui, il coiffe les artistes et les sportifs. Mais il y a 5 ans, il arrivait d'Italie sans parler français ni anglais, pour "donner de la valeur à son art".

“C’était un peu difficile pour moi”


Je m'appelle Antonio Mastroberardino et dans la vie, je fais de la coiffure artistique.” Sur la tête Alexi Pavlov, il dessine des logos tout en soignant chaque détail et l’expression de la police. “C'est compliqué, parce que le mot, il ne faut pas que ce soit trop long, pas trop court. Il ne faut pas que ce soient les mêmes lettres. Et du coup, le bail, bah il ne faut pas que je bouge d'un millimètre, sinon ça casse tout. C'est ça, le plus dur, en vrai. Sinon, je me fais engueuler après.”, explique Alexi Pavlov. Un dessin qui, toutes les trois semaines, est renouvelé.

Ils coiffent 170 mannequins pour un défilé


Le 5 avril 2018, le coiffeur, originaire de Candida, en Italie, débarque en France, sans savoir parler la langue. “C'était un peu difficile pour moi. Tu laisses ton pays, tu connais personne, tu n’as pas d'amis, tu n'as personne, tu vois, juste parce que tu as envie de donner de la valeur à ton art et à ce que tu sais faire, et donc c'était vraiment difficile.” Pourtant, malgré cette difficulté, il explique avoir toujours eu la sensation d’arriver vers quelque chose. “Même quand je passais des moments assez difficiles ici, parce que tu arrives tout seul ici, tu ne parles pas, tu connais personne, ce n’est vraiment pas facile du tout, mais par contre, j'ai toujours eu la sensation que j'allais faire des choses.” Pourtant, il explique qu’il n’aurait jamais pensé ouvrir une société de coiffure. 

Chez Djeynaba Aw, un salon de coiffure pas comme les autres


Un “peace” qui lui ouvre beaucoup de portes

Il poste une vidéo sur les réseaux sociaux avec le logo “Peace”, porté par Alexi Pavlov alors que celui-ci part à la Fashion Week. “Alexi, quand il est parti à la Fashion Week, il a été shooté par des photographes et c'est sorti sur le New York Times. Après cette vidéo, il y a plein de gens qui m'ont contacté comme Universal Music pour Dermot Kennedy, j'ai fait sa cover d'album. Il y a Central Cee qui m'avait contacté parce qu'il voulait faire aussi quelque chose. C'est vraiment un travail qui m’a fait exploser beaucoup de choses.” 


Aujourd’hui, il coiffe des footballeurs et des stars, voyage dans différents pays pour livrer ses prestations. “Jamais de la vie, j'aurais pensé à ça, tu vois... Mais j'ai vraiment, tout le temps, j'ai cru en moi, tu vois.

Sonia a monté son salon de coiffure itinérant dans un camping-car

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