Flore a vécu trois fausses couches, elle raconte ce tabou

Flore a vécu trois fausses couches, des deuils qu'elle a dû faire en silence. Pour elle, l'accompagnement médical et psychologique en France n'est pas suffisant, pour les femmes comme pour les hommes. Elle témoigne.

Flore a vécu trois fausses couches, elle raconte ce tabou


Flore a vécu trois fausses couches, des deuils qu'elle a dû faire en silence. Pour elle, l'accompagnement médical et psychologique en France n'est pas suffisant, pour les femmes comme pour les hommes. Elle témoigne.


“Je trouve que le sujet de la fausse couche est encore trop tabou.”


Flore décrit le sentiment de honte et d’échec que suscitent souvent la fausse couche, chez les femmes interrogées. La plupart d’entre elles préfèrent aborder ce sujet de manière plus privée que publique. Flore ajoute à ce propos : “Donc oui, il y a un sentiment d’échec, d’échec de maternité.” Pourtant, ce phénomène n’est pas anecdotique. Chaque année en France,200 000 femmes subissent une fausse couche. Une femme sur 4 sera confrontée à une fausse couche au cours de sa vie.


“On en parle de plus en plus, la parole se libère, à l’époque où j’ai fait mes premières fausses couches, les seuls trucs qui existaient à l’époque, c’étaient les forums.”


Flore explique néanmoins qu’une progressive libération d ela parole est en train de s’opérer autour du thème de la fausse couche. “On en parle de plus en plus, je vois bien que la parole se libère, et c’est super parce que même moi à l’époque où j’ai fait mes premières fausses couches, j’ai cherché sur Internet des témoignages. Et en fait, les seuls trucs qui existaient à l’époque, c’étaient les forums”, confie-t-elle. À présent, pour Flore, cette parole doit être non seulement libérée mais également légitimée.


“Je trouve qu’il y a un travail à faire sur l’accompagnement médical dans les fausses couches.“


Flore déplore aussi le silence régnant, non seulement durant les trois premiers mois de grossesse, mais aussi en cas de fausse couche. De plus, l’effectuer au sein d’une maternité, n’est pour elle, pas la solution idéale : “Je trouve qu’il y a un travail à faire sur l’accompagnement médical dans les fausses couches, parce que je trouve qu’il y a un problème un peu humain.” La fausse couche reste donc un sujet qui reste sous silence, tant pour les femmes que pour les hommes.


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