Au Bangladesh, des bateaux-écoles

Pendant ce temps-là au Bangladesh, des milliers d'enfants ne peuvent pas aller à l'école à cause de la montée des eaux. Mais une ONG a trouvé une solution pour leur permettre de continuer à étudier.

Bangladesh : malgré la montée des eaux, les enfants continuent à étudier… sur des bateaux


Dans ce pays parmi les pays les plus touchés par la mousson, des ONG ont créé des bateaux-écoles pour que des milliers d’enfants continuent à avoir accès à l’éducation.


« Si les enfants du Bangladesh ne peuvent pas aller à l’école à cause du manque de transports, alors l’école doit aller à eux », estime Mohammed Rezwan, créateur de bateaux flottants. Au Bangladesh, l’un des pays les plus touchés par la mousson, les inondations et la montée des eaux, des ONG ont créé des bateaux-écoles pour que des milliers d’enfants continuent à avoir accès à l’éducation. On appelle ces bateaux les « Shikkha Toree », en bengali, « bateaux de l’éducation ».


Près de 500 bateaux-écoles dans le pays


« Les enfants n’ont pas à d’être absents à l’école s’il y a des inondations. Beaucoup d’écoles locales sont inondées parfois. Mais cette école est ouverte en permanence, toute l’année. Les enfants peuvent aussi y jouer, et il y a beaucoup d’infrastructures », se réjouit Mosammat Jharma, mère de famille.


Au Bangladesh, il existe près de 500 bateaux-écoles, répartis dans 16 des 64 régions du pays. Depuis leur apparition en 2002, ils ont contribué à la hausse de la fréquentation scolaire, avec près de 100.000 enfants qui y ont été scolarisés. Cette initiative en a inspiré d’autres : sur les rives du Bangladesh flottent maintenant des bateaux-hôpitaux et des bateaux-bibliothèques.


19,4 millions d’enfants menacés par les effets du changement climatique


Si certaines organisations ont commencé à développer des bateaux-écoles, c’est parce qu’au Bangladesh, les conséquences du changement climatique sont particulièrement visibles. Selon l’Unicef, elles affectent un enfant sur trois. « Environ 19,4 millions d’enfants dans plus de 20 districts différents du pays sont menacés par les effets du changement climatique », détaille Simon Ingram, porte-parole de l’Unicef.


Dans certaines de ces régions, les écoles sont à plusieurs kilomètres des villages, les accès souvent coupés à cause de la météo et les écoles inondées par la mousson : 10 % des élèves de primaire sont ainsi privés d’école pendant la période des pluies chaque année. Selon un rapport, environ 25 millions d’enfants souffriront de malnutrition en 2050 au Bangladesh à cause de la montée des eaux qui détruit les terres cultivables et affecte la qualité de l’eau.


24 % de la population menacés par les catastrophes naturelles


Pluie torrentielle, montée des eaux, affaissement des sols, cyclones : chaque année, 42 millions de Bangladais sont menacés par les catastrophes naturelles, soit 24 % de la population. D’après les estimations du Giec>enfants du Bangladesh ne peuvent pas aller à l’école à cause du manque de transports, alors l’école doit aller à eux », estime Mohammed Rezwan, créateur de bateaux flottants. Au Bangladesh, l’un des pays les plus touchés par la mousson, les inondations et la montée des eaux, des ONG ont créé des bateaux-écoles pour que des milliers d’enfants continuent à avoir accès à l’éducation. On appelle ces bateaux les « Shikkha Toree », en bengali, « bateaux de l’éducation ».


Près de 500 bateaux-écoles dans le pays


« Les enfants n’ont pas à d’être absents à l’école s’il y a des inondations. Beaucoup d’écoles locales sont inondées parfois. Mais cette école est ouverte en permanence, toute l’année. Les enfants peuvent aussi y jouer, et il y a beaucoup d’infrastructures », se réjouit Mosammat Jharma, mère de famille.


Au Bangladesh, il existe près de 500 bateaux-écoles, répartis dans 16 des 64 régions du pays. Depuis leur apparition en 2002, ils ont contribué à la hausse de la fréquentation scolaire, avec près de 100.000 enfants qui y ont été scolarisés. Cette initiative en a inspiré d’autres : sur les rives du Bangladesh flottent maintenant des bateaux-hôpitaux et des bateaux-bibliothèques.


19,4 millions d’enfants menacés par les effets du changement climatique


Si certaines organisations ont commencé à développer des bateaux-écoles, c’est parce qu’au Bangladesh, les conséquences du changement climatique sont particulièrement visibles. Selon l’Unicef, elles affectent un enfant sur trois. « Environ 19,4 millions d’enfants dans plus de 20 districts différents du pays sont menacés par les effets du changement climatique », détaille Simon Ingram, porte-parole de l’Unicef.


Dans certaines de ces régions, les écoles sont à plusieurs kilomètres des villages, les accès souvent coupés à cause de la météo et les écoles inondées par la mousson : 10 % des élèves de primaire sont ainsi privés d’école pendant la période des pluies chaque année. Selon un rapport, environ 25 millions d’enfants souffriront de malnutrition en 2050 au Bangladesh à cause de la montée des eaux qui détruit les terres cultivables et affecte la qualité de l’eau.


24 % de la population menacés par les catastrophes naturelles


Pluie torrentielle, montée des eaux, affaissement des sols, cyclones : chaque année, 42 millions de Bangladais sont menacés par les catastrophes naturelles, soit 24 % de la population. D’après les estimations du Giec(target="_blank"), en 2050, deux tiers du territoire risquent d’être engloutis. Le Bangladesh est le septième pays du monde le plus vulnérable face au changement climatique.


Le pays est en effet plat et bas, à moins de 5 mètres du niveau de la mer, et il est couvert en partie par le delta du Gange, le plus vaste et le plus peuplé delta au monde. Selon la Banque mondiale, si l’eau de la mer augmente de 65 cm, 40 % des terres du pays se retrouveront sous l’eau.


Les fortes inondations poussent déjà depuis plusieurs années les Bangladais à migrer. Selon l’Unicef, le pays compte 6 millions de migrants climatiques. D’ici à 2050, un million de personnes en plus seront contraintes de quitter leur habitation. Pour pallier le problème, le pays a investi plus de 400 millions de dollars dans des mesures d’adaptation du littoral, comme la surélévation des habitations, la construction de digues ou des bâtiments flottants, comme des écoles.


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