Au Japon, le phénomène des hikikomori

Pour éviter tout contact social, certains japonais ne seraient pas sortis de chez eux depuis plus de 7 ans. On les appelle les "hikikomori".

Au Japon, le phénomène des hikikomori


Ces personnes, en majorité des hommes vivent reclus et refusent toute vie sociale. Ils seraiet 500.000 dans le pays.


Reclus chez eux, ces Japonais refusent toute vie sociale. On les appelle les hikikomori. Au Japon, ils seraient plus de 500.000. Pression sociale, familiale ou harcèlement scolaire peuvent être les causes de leur mal-être et de leur réclusion.


« Ça peut durer 10 ou même 20 ans »


« J'ai dû arrêter mes études. Quand j'étais Quand j'étais au lycée, et je me suis enfermé chez moi pendant un an, sans sortir, sans voir personne. Il y a des choses qui m'ont aidé, comme la musique ou les bandes dessinées. Mais j'avais envie de me suicider et de disparaître », témoigne un ancien hikikomori. La plupart sont de jeunes hommes, et un tiers seraient reclus depuis plus de sept ans chez leurs parents.


Souvent, ils vivent enfermés lus par peur du regard des autres. Fréquemment, les familles se sentent honteuses d'avoir un enfant hikikomori. « Elles n'osent pas en parler et ça peut durer 10 ou même 20 ans », assure un spécialiste du sujet. De nombreuses associations leur viennent en aide car un sentiment de honte les empêche de renouer avec la société.


Jusqu’en 2018, seuls les hikikomori de moins de 39 ans étaient l'instant recensés. Mais la même année, le Japon a lancé un recensement de ceux âgés de 40 à 59 ans. Le gouvernement japonais a par ailleurs voté un budget équivalent à 20 millions d'euros pour les aider à trouver un emploi. « Quand vous devenez un hikikomori, vous ne pouvez pas envisager le futur. Il faut avant tout leur montrer un avenir qui pourrait les satisfaire et qu'ils accepteraient », explique un associatif.


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