Dans le jardin comestible de Pascal Garbe

Le jardin de Pascal Garbe est "beau et comestible". Des feuilles poivrées, des plantes sauvages aux notes d'olive, des fleurs… Chez lui, tout se mange. Petite session cueillette, cuisine et dégustation avec cet amoureux des plantes et du goût.

J'ai toujours voulu, quand j'étais gamin, devenir cuisinier-jardinier ou jardinier-cuisinier”


Dans le jardin de Pascal Garbe, toutes les plantes, sans exception, sont comestibles. “Ici, il y a une palette de 700 à 800 plantes, globalement. L'une de mes plantes favorites, c'est la capucine. J'ai souvent l'habitude de dire que la capucine, c'est un peu comme le cochon, tout est bon dans la capucine: les fleurs, les feuilles... Et cette capucine, elle va avoir un petit peu un petit peu poivrée” explique le jardinier. Pascal Garbe se définit comme “un cuisinier raté ou un jardinier qui a réussi, ou le contraire” : “J'ai toujours voulu, quand j'étais gamin, devenir cuisinier-jardinier ou jardinier-cuisinier. C'est un job qui n'existait pas. J'ai passé le concours de l'école hôtelière, J'ai passé le concours de l'école de paysage, Et j'ai juste reçu le courrier de l'école de paysage avant l'école hôtelière. Et puis, je me suis aperçu qu'on pouvait avoir un jardin à la fois beau et comestible”. 

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Dans ses plantes, Pascal Garbe n’ajoute aucun produit chimique. Elles sont entièrement naturelles. Avec les fleurs et les feuilles qu’il a cueillies directement dans son jardin, place maintenant à la cuisine, où le jardinier - chef, ou chef - jardinier, va préparer un plat et un dessert. “Faut faire attention que ça ne devienne pas uniquement marketing. Parce qu'à ce moment, on va se mettre à produire des plantes avec des tas de produits chimiques, avec des tas d'éclairages artificiels, etc., et on va perdre tout l'intérêt de cultiver dans son jardin” prévient le jardinier. Pour lui, “manger des fleurs est une expérience à partager, en général avec des amis”. Il ajoute : “On peut très bien avoir des framboises sur son balcon, on peut très bien avoir des fraises, on peut avoir des tomates, etc. Et plutôt que d'avoir une plante qu'on ne mange pas, qui sera juste belle, pourquoi pas avoir ces plantes qui sont à la fois belles et comestibles? Ça c'est très, très important.”

Voir le documentaire consacré à Florent Ladeyn, chef 100 % local

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