Elisa, 20 ans, tondeuse d'alpagas

Coup dur pour Gaspard, c'est jour de tonte. Par chance, c'est Elisa qui s'en occupe. À 20 ans, elle est tondeuse d'alpagas et une fois par an, elle les débarrasse de leur laine. Brut a passé une journée avec elle et des alpagas, beaucoup d'alpagas.

“Un alpaga, il faut le tondre une fois par an”


En général, je ne suis pas leur personne préférée. La tonte, ça leur fait du bien, c'est bien pour eux, mais sur le moment, ce n'est pas ce qu'il y a de plus agréable, d'être attaché... C'est comme nous, on n'aimerait pas être attaché”. Élisa a 20 ans et de mai à juin, elle fait un métier atypique : elle est tondeuse d’alpagas. Brut l’a suivie en milieu de saison. Son équipement se compose d’une tondeuse, ciseau et coupe-ongles. “En général, il faut compter 30 minutes par bête. Je commence toujours par la cuisse, puis le corps, l'épaule et je remonte vers le cou, la tête. Et après, je vais faire les finitions avec le ciseau” décrit la jeune fille. 

Saisonniers : Steve, musher soit conducteur de chiens de traineaux


Tondre un alpaga permet de le soulager de sa toison “parce que c’est quand même une toison assez dense”, et c’est “aussi très important pour contrôler l’état général de l’animal” précise Élisa avant d’ajouter qu’il “faut le tondre une fois par an”. Chez elle, elle avait des alpagas et un tondeur d’alpagas qui venait chaque année. “Je sais que je voulais travailler avec les animaux mais je ne savais pas vraiment quoi. J'étais au lycée et puis le tondeur d’alpagas m'a dit : "Si jamais ça t'intéresse de te former, c'est avec plaisir.” C'est tout bêtement comme ça”. 

Son job d'été : elle collecte les déchets avec un âne


“Je fais les alpagas, mais les moutons, c’est pas mon truc”


Une fois le bac en poche, Élisa lui demande de la former. “C'était en fin de saison, donc il m'a envoyé quelques clients pour terminer de me faire la main, et puis du coup, je me suis lancée l'année dernière pour ma première saison et là, cette année, c'est la deuxième”. Parmi ses clients, il y a Emmanuelle, responsable de la ferme pédagogique du Tipi : “On a beaucoup, beaucoup de mal à trouver des tondeurs d'alpagas. J'en ai pour les moutons mais pas pour les alpagas. Et en fait, j'ai regardé sur Facebook et je l'ai trouvée sur Facebook. Je suis contente de l'avoir trouvée, parce que ce n'est pas facile”

Son job d'été : ostréicultrice


Dans la journée, Élisa va avoir 5 clients différents pour 13 animaux à tondre au total. Passionnée par son métier, la jeune femme travaille principalement dans le nord et le nord-ouest de la France. “Je vais dans des zoos, dans des fermes pédagogiques, des associations... Tous types de propriétaires d'alpagas. Je fais les alpagas, mais les moutons, ce n'est pas mon truc.” Le reste de l’année, Élisa travaille dans une ferme pédagogique. 

Elles recueillent des animaux de la ferme chez elles

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