Avorter au mois d'août en France : un parcours de combattante

Même si l’avortement est un droit en France, certaines périodes de l’année peuvent être plus compliquées que d’autres…

“Ah d’accord… Vous n'avez pas envie d'avoir un enfant dans votre vie ?”


Vous vous en êtes pas rendu compte avant ?”, “Qu’est-ce qu’il s’est passé ?”, “Mais on est déjà au mois d’août. Pffff”. Avorter en France, cela peut parfois s’avérer compliqué. Même s’il s’agit d’un droit fondamental, certaines périodes de l’année, comme le mois d’Août, viennent compliquer les démarches. En effet, beaucoup de personnel soignant posent leurs vacances à cette période, et de nombreux déserts médicaux se font observer. “Il y a des centres qui sont fermés pendant les vacances. Du coup, ça engendre beaucoup de demandes et les médecins prennent aussi des vacances. Donc ça fait du personnel en moins.
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Il y a vraiment une situation compliquée après le Covid et une situation compliquée concernant l'hôpital où on voit que les professionnels sont épuisés et que… Bah voilà, c'est à flux tendu. On n’est pas en train d'augmenter l'offre de l’IVG, on est plutôt en train de réduire l'offre depuis une dizaine d'années”, explique Sarah Durocher, Coprésidente d’un Planning familial. “Avorter en plein été, c'est souvent compliqué sur des territoires. C’est là où, au Planning, on observe qu'il y a des difficultés d'accès à l'avortement parce que souvent, les médecins peuvent être en congé. Donc des fois, il faut : ou attendre un rendez-vous au retour de professionnels, ou alors il faut se déplacer dans un autre département pour avorter.
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