Ça ressemble à quoi, les formations Extinction Rebellion ?

Pendant ce temps-là, les formations à la désobéissance civile, ça ressemble à ça.

Formation en désobéissance civile : devenir un meilleur militant


Il existe des formations de désobéissance civile. De nombreux militants s’y forment et apprennent à faire preuve de non-violence lors d'une interpellation policière.


Apprendre à réagir sans violence et sans résistance. C’est ce que font les participants aux formations de désobéissance civile. Ils apprennent, plus exactement, à construire des actions publiques non violentes, souvent illégales, à des fins de contestation politique. « Si plus tard, on a envie de s’investir dans ce genre d’actions, c’est important d’être formé, de ne pas faire n’importe quoi et de ne pas se mettre en danger non plus », raconte un des élèves. 


Être formé à la désobéissance civile, pour quoi faire ?


Swan Pfeiffer a déjà fait quelques actions de désobéissance civile auparavant. Mais il souhaite en savoir plus. « Quelles stratégies les organisations mettent en place, comment elles procèdent, comment elles coopèrent au milieu de ces réseaux-là, quels types d’actions elles mènent pour voir moi ce qui peut me convenir pour la suite. »


Rémi Filliau est formateur en désobéissance civile. « L’objectif de cette journée, c’est de former des militants qui souhaitent s’investir dans Extinction Rebellion ou dans d’autres mouvements pratiquant la désobéissance civile non violente », explique-t-il. Au cours de sa formation, il enseigne aussi les risques encourus par les manifestants et leurs droits vis-à-vis de la police. Il souhaite surtout dédramatiser la désobéissance civile.


Savoir réagir en cas d’interpellation


Ces dernières années, ce type d’actions s’est multiplié en France. Les manifestations écologistes sont les plus concernées : Extinction Rebellion, Action non-violente COP21, des ONG comme Greenpeace… Le fait d’être arrêté par la police ou de passer devant la justice peut faire partie de la désobéissance civile. Parfois, les auteurs passent même par la case prison.


Il y a quelques jours, le groupe Extinction Rebellion, dont Rémi Filliau fait partie, a mené une action pour dénoncer l’inaction du gouvernement par rapport au changement climatique. Six militants ont été interpellés par la police et se sont retrouvés en garde à vue pendant 30 heures pour avoir jeté de la peinture sur la façade du ministère de l’Écologie.


« Je sais bien qu’on ne va pas changer le monde d’ici à demain, qu’il y a tellement de choses à faire, mais essayer de voir, en fonction des objectifs qu’on a, quelles stratégies et tactiques on met en place pour essayer de parvenir à les réaliser », conclut Swan Pfeiffer.


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