Les cyberharceleurs de Benjamin Ledig condamnés à la prison

Les cyberacheteurs de Benjamin Ledig ont été condamnés à la prison avec sursis. Retour sur les événements qui ont conduit à cette affaire, ainsi que sur les développements récents qui ont abouti à une décision de justice attendue pour le 13 septembre prochain.

Twerk en crop top dans une église

Une affaire de cyberharcèlement et de menaces de mort a récemment secoué les médias en France et suscité une forte réaction de l'opinion publique. Benjamin Ledig, victime de ce harcèlement en ligne, a réussi à faire entendre sa voix et à porter plainte contre ses agresseurs. 

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Tout commence en février 2022 lorsque Benjamin Ledig, influenceur de 18 ans, publie une vidéo de lui sur le réseau social Tiktok en compagnie d'un ami dans une église de la région parisienne, l’église Saint-Paul-Louis. Les deux twerkent au sein de l’établissement religieux, portant un crop top. Malheureusement, cette vidéo ne tarde pas à attirer l'attention des cyber harceleurs. Le fait de twerker et le port d’un crop top devant l’autel de l’église n’a pas plu aux harceleurs en ligne.

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Quatre et six mois de prison avec sursis

Quelques jours après la première vidéo, Benjamin Ledig décide de publier une autre vidéo. Cette fois-ci, il est filmé en train de se servir du Coran pour essuyer ses fenêtres et caler des meubles. Les conséquences ne se font pas attendre : l’influenceur reçoit alors une nouvelle avalanche de messages d'insultes et de menaces de mort. Il y en aurait eu des centaines de milliers, selon l’avocat du jeune homme, Maître Alexandre Bigot. 

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Face à cette situation alarmante, Benjamin Ledig décide de porter plainte. Le parquet, après examen des preuves, décide de réagir avec fermeté. Il requiert 4 mois de prison avec sursis contre sept des dix accusés, âgés de 19 ans à 43 ans. Pour les trois accusés restants, il requiert une peine de 6 mois de prison avec sursis, pour “cyberharcèlement aggravé”, notamment en raison de messages à caractère homophobe. Le ministère public réclame également, pour l'ensemble des accusés, le suivi d'un stage de citoyenneté. Le verdict sera rendu le 13 septembre prochain par le tribunal correctionnel de Paris. 

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Quand on écrit sur internet, on écrit à la Terre entière”

Des peines de prison ont été requises pour les hommes jugés pour harcèlement en ligne d’un influenceur. Ce harcèlement a porté atteinte à la vie de Benjamin Ledig et a conduit à un “doxxing”, soit la publication en ligne et la mise à disposition de tous de données et informations personnelles concernant Benjamin Ledig sans le consentement de ce dernier. Les accusés ont affirmé avoir réagi sous le coup de “l’énervement” ou “par effet de groupe”. Ils ont tous présenté leurs excuses à l’influenceur au moment de l’audience. La procureure a déclaré : “Quand on écrit sur internet, on ne se parle pas à soi-même. On écrit à la Terre entière. Il faut assumer dans le réel”

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