Des collèges et lycées français visés par des attentats

Des menaces d’attentats à la bombe proférées contre des dizaines de collèges et lycées les 2 et 3 janvier 2023. Une enquête a été lancée concernant les menaces contre ces établissements scolaires français.

Entre 20 et 40 établissements français menacés


Des menaces d'attaques à la bombe ont été proférées à la rentrée contre des collèges et lycées les 2 et 3 janvier 2023. La plupart de ces menaces ont été adressées à des établissements du Nord et du Pas-de-Calais. Mais d'autres messages ont été envoyés dans l'Oise, l'Île-de-France, l'Ille-et-Vilaine, le Calvados, le Rhône, l'Isère, les Bouches-du-Rhône et la Haute-Garonne. En tout une vingtaine d'établissements scolaires ont été visés selon l’AFP, une quarantaine selon le décompte du Parisien.
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Ces messages ont été repérés par des parents sur WhatsApp, Snapchat ou sur les comptes ENT d'élèves. On ne connaît pas le contenu précis de toutes les menaces mais certaines se ressemblent. Plusieurs messages évoquent par exemple “une explosion de l'établissement au C4 à 10h43”. On ne sait pas s'il y a un auteur unique, les messages ayant été envoyés de plusieurs comptes différents. Des lycées et des collèges ont parfois dû être évacués, perturbant la reprise des cours. “Les forces de police sont intervenues pour évacuer les établissements, pour fouiller et vérifier si ces menaces se concrétisaient à ce jour. Elles ne se sont pas concrétisées” a indiqué le ministère de l'Éducation nationale.
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Lundi 2 janvier, un élève du lycée Baggio de Lille avait été placé en garde à vue car un mail suspect avait été envoyé depuis son compte. “Le titulaire du compte a été remis en liberté car son compte a été piraté” a précisé une source proche de l'enquête contactée par l'AFP. Selon cette source, “les expéditeurs des mails ne sont pas les auteurs”. Libération rappelle que d'autres menaces assez similaires via l’ENT avaient été proférées contre des établissements scolaires de l'Hérault et de la Seine-Maritime en décembre 2022. Une enquête a été ouverte pour menaces de mort et atteinte à un système de traitement automatisé de données. Selon BFMTV, la piste d'une mauvaise blague est pour l'instant privilégiée. “Les policiers s'orientent vers un piratage de compte ENT émanant du monde du gaming, sans aucune connotation terroriste”.
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