Emmanuel Macron explique la mise en place du couvre-feu

"Oui, ce qu'on appelle le couvre-feu est une mesure pertinente."

Emmanuel Macron explique le couvre-feu


Le mercredi 14 octobre, le président de la République a répondu aux questions d’Anne-Sophie Lapix et de Gilles Bouleau à l’Élysée. Il a annoncé la mise en place d’un couvre-feu dans plusieurs zones.


Le 14 octobre, Emmanuel Macron a annoncé un couvre-feu de 21h à 6h à partir du 17 octobre. Les zones concernées sont l’Île-de-France et les métropoles de Lyon, Aix-Marseille, Toulouse, Lille, Grenoble, Rouen, Montpellier et Saint-Étienne, pour au moins quatre semaines. 


« Le couvre-feu est une mesure pertinente »


« On doit freiner la diffusion du virus. D’abord pour protéger les autres. Parfois nous-mêmes, ça dépend d’où on parle, mais les plus âgées, les plus vulnérables, les plus précaires. Premier objectif. Deuxièmement, on doit protéger notre système de santé, nos soignants. Et ensuite, je parle pour chacun de nos concitoyens qui nous écoutent ce soir, parce qu’on a entendu ces dernières semaines, parfois certains dire : "Moi, je ne suis pas concerné, ne m’enlevez pas ma liberté, j’ai le droit d’être contaminé." C’est pas vrai. Parce que nous sommes une nation de citoyens, on est tous liés les uns les autres. Même si je ne veux pas être altruiste, freiner le virus, c’est aussi protéger ma santé. Parce que si je ne le freine pas, demain, si j’ai autre chose, ma mère, mon père, ma sœur a autre chose, il n’y aura plus de place pour le soigner. Je protège mon emploi en faisant ça. Donc ça, c’est note objectif », a déclaré le chef de l’État.


Et de poursuivre : « Cet objectif de manière très concrète, c’est freiner le virus. C’est faire que ces 20.000 nouveaux cas par jour, on les ramène à 3.000 à 5.000. Parce que là, on peut maîtriser. Ces 200 entrées en réanimation, on doit fortement les réduire pour revenir à un niveau de nombre de cas Covid de l’ordre de 10 à 15 % au maximum, parce que là, c’est soutenable. »


Emmanuel Macron conclut ainsi : « Il serait disproportionné de reconfiner le pays. Notre objectif, ça doit être de réduire les contacts privés, qui sont les contacts les plus dangereux. Les moments de relâchement, où on va se retrouver avec des gens qui ne sont pas dans notre cellule familiale, souvent des moments de convivialité, il faut bien le dire. C’est ça qui est cruel dans la gestion de cette maladie : des moments où on risque de s’infecter parce qu’on va être trop proches les uns des autres pendant une certaine durée. Et donc oui, ce qu’on appelle le couvre-feu, est une mesure pertinente. »


Ma liste

list-iconAjouter à ma liste
avatar
Brut.