Léna, 20 ans, étudiante et sans appartement
Léna, 20 ans, étudiante et sans appartement. Après avoir postulé à une centaine d'annonces, elle n'a toujours pas trouvé son logement à Rennes. Alors, avec son copain, ils vivent dans un camping-car, en attendant. On l'a rencontrée "chez elle", sur le parking de son campus. Elle nous raconte.
“On a postulé à une centaine d'annonces depuis mai. On n'a fait qu'une seule visite et c'était un appartement de 12 mètres carrés, donc autant vous dire qu'à deux, c'est pas possible”. Léna, âgée de 20 ans et étudiante, reste sans logement depuis la rentrée. Elle vit en attendant de trouver un appartement dans le camping-car de ses parents avec son copain, Martin, 21 ans. Le véhicule est garé à proximité du campus étudiant. Si le camping-car dispose d’une toute petite salle de bain, elle nécesserait de vider les eaux usées “sauf que l'endroit pour les vider, c'est trop loin de Rennes, donc on n'a pas envie de s'embêter avec ça” explique la jeune femme. Elle va se doucher dans une salle de sport. “La salle de sport, des fois, elle est fermée, parce qu'il y a pas tout le temps des cours. Ça appartient à la fac, donc moi, en tant qu'étudiante, j'ai le droit d'y aller, mais non, du coup, les entraîneurs ne sont pas au courant” indique Léna.
Avec les étudiants en galère de logement à Paris
“Il y en a beaucoup qui me disent que je suis courageuse de continuer mes études”
“On a un autre problème, c'est qu'on n'a pas d'électricité. On n'est pas branchés à l'électricité parce qu'il n’y a pas de prises aux alentours. Du coup, pour l'électricité, tout marche avec les batteries du camping-car. Donc on a de la lumière, qui s'allume, mais pour recharger nos téléphones, par exemple, on est obligés de se brancher à l'allume-cigare du camping-car, sauf que les batteries, c'est comme le téléphone, à un moment, elles ont plus de batterie et donc on est obligés de rallumer le camping-car et de le faire tourner” ajoute l’étudiante. Le couple d’étudiants cherche “16 mètres carrés minimum à l'ouest de Rennes et avec un budget de 550 euros, 600 euros”. “Il y en a beaucoup qui me disent que je suis courageuse de continuer mes études, que ça ne donne pas envie. Si t'as envie de faire un truc dans la vie, faut tout faire pour y arriver, donc je ne me considère pas comme courageuse, je ne suis pas en train de vivre sous un pont avec un carton” tient à rappeler Léna.
Son logement étudiant, c’est un studio à la ferme
“J'aimerais bien qu’on se rende compte de la galère”
“Niveau mental, ça va, ce n'est pas un problème pour moi, je vais pas me plaindre, Pour l'instant, on a des bonnes conditions avec les températures, etc. C'est plus quand il va faire froid et qu'il va pleuvoir que là, ça va être un peu plombant. On appréhende le fait de ne pas trouver de logement avant l'hiver, c'est plutôt ça le problème. En fait, on est dans l'incertitude, on ne sait pas quand on va trouver un logement et on ne sait pas combien de temps ça va durer, et c'est un peu ça qui est chiant. Mais on ne peut pas rester comme ça décembre-janvier-février. Je pense que s'il y a des personnes haut placées qui devaient voir cette vidéo, j'aimerais bien qu'ils se rendent compte de la galère, déjà que c’est, et qu'on ait un suivi, parce que c'est pas possible. Moi, j'ai une solution, mais je pense qu'il y en a qui n’ont rien du tout et qui vivent peut-être dans leur voiture” explique Léna.
“On a postulé à une centaine d'annonces depuis mai. On n'a fait qu'une seule visite et c'était un appartement de 12 mètres carrés, donc autant vous dire qu'à deux, c'est pas possible”. Léna, âgée de 20 ans et étudiante, reste sans logement depuis la rentrée. Elle vit en attendant de trouver un appartement dans le camping-car de ses parents avec son copain, Martin, 21 ans. Le véhicule est garé à proximité du campus étudiant. Si le camping-car dispose d’une toute petite salle de bain, elle nécesserait de vider les eaux usées “sauf que l'endroit pour les vider, c'est trop loin de Rennes, donc on n'a pas envie de s'embêter avec ça” explique la jeune femme. Elle va se doucher dans une salle de sport. “La salle de sport, des fois, elle est fermée, parce qu'il y a pas tout le temps des cours. Ça appartient à la fac, donc moi, en tant qu'étudiante, j'ai le droit d'y aller, mais non, du coup, les entraîneurs ne sont pas au courant” indique Léna.
Avec les étudiants en galère de logement à Paris
“Il y en a beaucoup qui me disent que je suis courageuse de continuer mes études”
“On a un autre problème, c'est qu'on n'a pas d'électricité. On n'est pas branchés à l'électricité parce qu'il n’y a pas de prises aux alentours. Du coup, pour l'électricité, tout marche avec les batteries du camping-car. Donc on a de la lumière, qui s'allume, mais pour recharger nos téléphones, par exemple, on est obligés de se brancher à l'allume-cigare du camping-car, sauf que les batteries, c'est comme le téléphone, à un moment, elles ont plus de batterie et donc on est obligés de rallumer le camping-car et de le faire tourner” ajoute l’étudiante. Le couple d’étudiants cherche “16 mètres carrés minimum à l'ouest de Rennes et avec un budget de 550 euros, 600 euros”. “Il y en a beaucoup qui me disent que je suis courageuse de continuer mes études, que ça ne donne pas envie. Si t'as envie de faire un truc dans la vie, faut tout faire pour y arriver, donc je ne me considère pas comme courageuse, je ne suis pas en train de vivre sous un pont avec un carton” tient à rappeler Léna.
Son logement étudiant, c’est un studio à la ferme
“J'aimerais bien qu’on se rende compte de la galère”
“Niveau mental, ça va, ce n'est pas un problème pour moi, je vais pas me plaindre, Pour l'instant, on a des bonnes conditions avec les températures, etc. C'est plus quand il va faire froid et qu'il va pleuvoir que là, ça va être un peu plombant. On appréhende le fait de ne pas trouver de logement avant l'hiver, c'est plutôt ça le problème. En fait, on est dans l'incertitude, on ne sait pas quand on va trouver un logement et on ne sait pas combien de temps ça va durer, et c'est un peu ça qui est chiant. Mais on ne peut pas rester comme ça décembre-janvier-février. Je pense que s'il y a des personnes haut placées qui devaient voir cette vidéo, j'aimerais bien qu'ils se rendent compte de la galère, déjà que c’est, et qu'on ait un suivi, parce que c'est pas possible. Moi, j'ai une solution, mais je pense qu'il y en a qui n’ont rien du tout et qui vivent peut-être dans leur voiture” explique Léna.