Elle recueille des beagles élevés en laboratoire

"Ces chiens n'ont jamais vu d'herbe. Ça va être leurs premiers pas dans la nature." Ces beagles n'ont connu que les laboratoires. Cobayes pour l'expérimentation médicale, ils risquaient l'euthanasie. Virginie et sa maison des beagles a décidé de les sauver. On a suivi leur premier jour de liberté.

Quand on va les sortir, ça va être leurs premiers pas sur l'herbe”. Fondatrice de La Maison des Beagles Libres, Virginie va accueillir cinq nouvelles “petites beaglettes” qui vivaient avant dans un laboratoire pour expérimentation médicale. Direction : sa maison transformée en refuge pour beagles. Ils y découvrent “la vraie vie”. Les cages sont posées dans le jardin sur l’herbe. Pour la première fois, les chiens entrent en contact avec ce sol mou. A leur arrivée, Virginie leur donne également un prénom. “Ils n'ont jamais eu de nom parce que c'étaient des numéros. Donc, symboliquement, chacun des 300 depuis quatre ans, on leur a donné des noms différents. Elles vont être maintenant des individualités à part entière” explique la fondatrice de La Maison des Beagles Libres. 

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Les beagles sont des chiens les plus utilisés pour l'expérimentation médicale”


Ce sont des chiens qui sont les plus utilisés pour l'expérimentation médicale parce qu'ils ont un système sanguin assez proche de l'humain et donc, malheureusement pour eux, c'est ceux qui ont été choisis pour faire ces expérimentations” indique Virginie qui ajoute : “On essaie de convaincre la plupart des laboratoires ou des instituts de recherche médicale au lieu de les euthanasier quand ils n'en ont plus besoin, de nous les donner s'ils peuvent vivre. Ce qui n'est pas le cas de tous, malheureusement. Mais en tout cas, on a envie de leur rendre tous les sacrifices qu'ils ont faits”. Lorsque les beagles sont “prêts à avoir une famille”, Virginie et son équipe les fait adopter. “À chaque fois qu'un adoptant ou une famille vient ici, on lui demande de mettre une vignette sur cette carte qui nous permet d'avoir une vision globale d'où sont nos beagles. Nous, on les a libérés, mais maintenant, il faut que les gens les protègent” conclut la fondatrice. 

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