Trois associations portent plainte contre l'État

Trois associations, le Planning familial, SOS homophobie et Sidaction, portent plainte pour contraindre l’État à organiser dans les écoles les trois séances d’éducation à la sexualité annuelles prévues par la loi de 2001.

Une augmentation de 33% des violences sexuelles entre 2020 et 2021


Est-ce que vous saviez que les élèves des collèges et lycées doivent avoir au moins 3 séances à la sexualité par an selon une loi de 2001 ? Ce mercredi, trois associations ont porté plainte contre l’État afin que ces séances soient réellement organisées: le Planning familial, SOS homophobie et Sidaction. Car 17% des 15-24 ans disent n’avoir jamais eu le moindre cours sur la question. Et seuls 15% des écoliers et lycéens et moins de 20% des collégiens en bénéficient selon un rapport de 2021 de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche. 

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Les associations insistent sur les conséquences de la non-application de cette loi et alertent sur l’augmentation de 33% des violences sexuelles entre 2020 et 2021. La présidente du Planning familial, Sarah Durocher, a déclaré que: “Des violences sexistes et sexuelles comme des attaques contre les personnes LGBT pourraient être évitées si cette loi était pleinement appliquée”. Les associations font remarquer que ces séances d’éducation à la sexualité donnent “des conséquences psychosociales essentielles pour développer l'autonomie, la confiance en soi et des relations saines et équilibrées avec autrui”. En septembre 2022, le ministre de l’Education, Pap Ndiaye, a fait paraître une nouvelle circulaire pour “renforcer” l’éducation à la sexualité. Mais les trois associations, même si elles reconnaissent cet engagement, jugent ce texte “insuffisant”.

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