Une vie : Act Up
Leur mot d'ordre : Silence = Mort. Voici l'histoire d'Act Up, l'association qui a poussé les pouvoirs publics à agir face à l'épidémie du sida.
Act up, plus de 30 ans de combat
Act Up organise des actions marquantes et pacifiques pour alerter sur la gravité de l’épidémie de sida. Depuis une trentaine d’années, l’association a pour objectif de pousser les pouvoirs publics à agir pour la lutte contre ce virus.
L’association Act Up a été fondée à New York en 1987 par l’auteur et militant Larry Kramer. Il confie avoir lui-même perdu 18 amis, emportés par le sida.
Un triangle rose, inspiré de celui utilisé par les nazis pour identifier les homosexuels durant la Seconde Guerre mondiale, devient le logo d’Act Up.
Des actions marquantes
En six ans, entre la découverte des premiers cas de VIH et la création d’Act Up, plus de 50.000 personnes décèdent du virus. Parmi les premiers combats menés par l’association aux États-Unis : la lutte pour ma baisse du prix des premiers traitements. Ceux-ci sont alors bien trop élevés pour beaucoup de malades.
Dès 1987, Act Up se délocalise. Des locaux ouvrent à Seattle, Boston, Los Angeles, Philadelphie, Chicago. Puis à Paris, en 1989. Comme son homologue américain, Act Up-Paris multiplie les actions coup de poing. En 1993, les militants français marquent les esprits en déroulant un préservatif géant sur l’obélisque de la place de la Concorde, à Paris.
Les militants organisent des « die-in ». Ils s’enchaînent à des portails de laboratoires de médicaments, dispersent des cendres de défunts sur la pelouse de la Maison Blanche ou ensanglantent ses grilles.
La lutte continue
C’est notamment grâce à Act Up que les premières trithérapies sont mises sur le marché en 1996. Elles permettront aux malades de continuer à vivre malgré le virus. Au début des années 2000, les militants américains manifestent pour demander des traitements pour les pays en voie de développement.
« Il y a 35 à 40 millions de gens dans le monde, en Afrique, en Asie du Sud-Est, en Europe de l’Est, en Amérique du Sud, partout, qui ont besoin d’un traitement. Nous savons qu’il y a des médicaments qui peuvent sauver des vies », explique Ann Northrop, organisatrice de la manifestation.
En 2017, pour les 30 ans de l’association, les militants défilent à la Pride de New York avec des cercueils. Ils portent les noms des services de santé mis à mal par Donald Trump. Le 27 mai 2020, Larry Kramer, fondateur d’Act Up atteint du VIH depuis de nombreuses années, meurt d’une pneumonie. Il avait 84 ans.

Act up, plus de 30 ans de combat
Act Up organise des actions marquantes et pacifiques pour alerter sur la gravité de l’épidémie de sida. Depuis une trentaine d’années, l’association a pour objectif de pousser les pouvoirs publics à agir pour la lutte contre ce virus.
L’association Act Up a été fondée à New York en 1987 par l’auteur et militant Larry Kramer. Il confie avoir lui-même perdu 18 amis, emportés par le sida.
Un triangle rose, inspiré de celui utilisé par les nazis pour identifier les homosexuels durant la Seconde Guerre mondiale, devient le logo d’Act Up.
Des actions marquantes
En six ans, entre la découverte des premiers cas de VIH et la création d’Act Up, plus de 50.000 personnes décèdent du virus. Parmi les premiers combats menés par l’association aux États-Unis : la lutte pour ma baisse du prix des premiers traitements. Ceux-ci sont alors bien trop élevés pour beaucoup de malades.
Dès 1987, Act Up se délocalise. Des locaux ouvrent à Seattle, Boston, Los Angeles, Philadelphie, Chicago. Puis à Paris, en 1989. Comme son homologue américain, Act Up-Paris multiplie les actions coup de poing. En 1993, les militants français marquent les esprits en déroulant un préservatif géant sur l’obélisque de la place de la Concorde, à Paris.
Les militants organisent des « die-in ». Ils s’enchaînent à des portails de laboratoires de médicaments, dispersent des cendres de défunts sur la pelouse de la Maison Blanche ou ensanglantent ses grilles.
La lutte continue
C’est notamment grâce à Act Up que les premières trithérapies sont mises sur le marché en 1996. Elles permettront aux malades de continuer à vivre malgré le virus. Au début des années 2000, les militants américains manifestent pour demander des traitements pour les pays en voie de développement.
« Il y a 35 à 40 millions de gens dans le monde, en Afrique, en Asie du Sud-Est, en Europe de l’Est, en Amérique du Sud, partout, qui ont besoin d’un traitement. Nous savons qu’il y a des médicaments qui peuvent sauver des vies », explique Ann Northrop, organisatrice de la manifestation.
En 2017, pour les 30 ans de l’association, les militants défilent à la Pride de New York avec des cercueils. Ils portent les noms des services de santé mis à mal par Donald Trump. Le 27 mai 2020, Larry Kramer, fondateur d’Act Up atteint du VIH depuis de nombreuses années, meurt d’une pneumonie. Il avait 84 ans.