Son métier : animateur de dessins animés

"Je regarde des dessins animés de Gulli des fois et j'analyse tout…". À 24 ans, Stéfan a une très bonne excuse pour regarder des programmes pour enfants : il est animateur de dessins animés. Et voici comment il donne vie à ses personnages.

“C’est un métier passion”

Déjà enfant, son but était de faire vivre ses dessins : “J'avais fait des dessins quand j'étais jeune et ça avait plu énormément à mes profs et ils l'avaient accroché dans la classe, et tout ça”, explique Stéfan Averty. À 24 ans, il est enfin parvenu à réaliser son rêve. Il travaille aujourd'hui dans un studio qui lui permet de laisser libre cours à sa créativité et à donner vie à tout type de personnage. Par jour, il réalise des plans de sept heures, que l'on appelle aussi position de caméra. Actuellement, il travaille sur la bande dessinée Les triplés, une série de la dessinatrice française Nicole Lambert, qui met en scène trois jeunes triplés. “Ce que je fais sur la série, c'est de l'animation. Donc l'animation, ça va être de donner vie à ces personnages-là. Par exemple, ici, il vient juste de recevoir une carte postale et il va la montrer à son frère et sa sœur. Donc, il y a tout ce travail-là où il faut l’avancer, le stopper, avec l'intention qui se joue avec la tonalité de la voix. Par exemple, si on monte dans les ‘la’, la tête va monter”, explique-t-il.

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Mais il n’y a pas de secret. Pour parvenir à ce résultat, Stéfan Averty se sert beaucoup de l’observation pour retranscrire les gestes, les émotions d’un humain sur ces personnages fictifs. Et pour ressentir le personnage, il mime des gestes avec son corps qui l’aide à trouver le mouvement juste qui rendra sa scène plus réaliste. 

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Pour lui, son travail est un métier passion, qui comme toute passion, peut parfois l’agacer. “Certes, on est dans un métier de passion, mais ce n'est pas une excuse, on a le droit d'être énervé, d'être frustré de ce qu'on fait. Il y a plein de moment où l'animation, ça m’énerve fortement. Mais il y a des moments, quand on voit notre animation dans tout l'épisode et que peut-être, quand ça sera diffusé à la télé, on va faire: ‘Wouah, je suis content’, même si ce n'est peut-être pas la meilleure animation qu'on ait faite, mais je suis content”, affirme-t-il. 

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“J’analyse tout”

En plus de régulièrement analyser les faits et gestes du monde extérieur pour le retranscrire dans ses personnages animés, Stéfan Averty analyse aussi les productions animées de ses confrères, que ce soit au cinéma ou chez lui, à la télévision. “On se dit facilement : ‘C'est bouger des personnages, ça ne doit pas être dur’. Même au cinéma, il y a plein de personnes qui disent : ‘C'était pas super bien animé’. Nous, en tant qu'animateurs, ça nous fait un peu une pointe au cœur, parce qu'on voit tout le travail qu'il y a derrière. Et on voit les heures qu'ils ont passées à faire juste, par exemple, faire une respiration qui a l'air réaliste où il faut remonter le torse, les épaules, la tête qui est un peu décalée, les yeux qui se ferment et qui se rouvrent avec les sourcils qui sont bien timés et ça, c'est une des difficultés qu'on applaudit. Moi, je regarde des films, je me dis : ‘Whaou, c'est impressionnant, l'animation’. Je regarde des dessins animés, des fois, juste comme ça, de Gulli." 

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