Grâce à une tiny house, il sort de la rue

Depuis quelques mois, Alexandre ne vit plus dans la rue mais dans une tiny house. Et c’est grâce à ce logement qu’il a pu s'en sortir...
Publié le
29
/
08
/
2024

SDF, il est sauvé grâce une tiny house


Après une dépression, Alexandre a connu une descente aux enfers. Du jour au lendemain, il s'est retrouvé à la rue. Puis, un jour, il a découvert les tiny houses.


Petite maison, grand espoir. Alexandre a été SDF pendant près d’un an. C’est une dépression et un séjour en clinique qui ont engendré la perte de son emploi, puis de son logement. Il s’en est sorti grâce au projet « Un toit vers l’emploi ».


Un toit et un emploi


C’est Franck qui est à l’initiative du projet. « Un toit vers l’emploi » offre aux personnes sans domicile fixe un habitat écologique. Cette initiative les aide également à se réinsérer dans le monde du travail. Mieux encore, elle leur permet de déplacer leur logement, un mobil-home. Ainsi, ils peuvent se rapprocher de leur lieu de travail


Depuis le mois de mars, Alexandre vit dans une tiny house à Rouen. Ce nouveau logement lui permet de retrouver de la stabilité. Il travaille désormais dans un Ehpad. « Maintenant j’aide des gens. Après avoir été dans la rue et aidé par plein d’associations, ça fait du bien, c’est gratifiant », confie-t-il. Là-bas, les habitants paient un loyer proportionnel à leurs revenus et plafonné à 20 % des revenus. Par exemple, une personne au RSA avec un revenu moyen de 500 euros paie un loyer de 100 euros.


Encore plus de tiny house


Ils sont deux à pouvoir profiter du dispositif. Grâce aux tiny houses, ils sont sortis de la rue et ont trouvé un emploi. Pour Alexandre, c’est une fierté d’avoir pu profiter de ce programme. « La meilleure solution, c’était probablement de leur donner d’abord un toit, et ensuite de les accompagner à la recherche d’emploi en les aidant à lever tous les freins sociaux qu’ils peuvent avoir », assure Franck.


Aujourd'hui, il souhaite élargir son projet afin d’héberger davantage de personnes à la rue et en vendre au grand public. D’ailleurs, d’autres maisons arrivent et sont déjà terminées. Franck aimerait aussi que le dispositif devienne une entreprise de production de maisons, de tiny houses plus exactement. L’objectif serait d’en produire une quinzaine en 2021, puis, à terme, une cinquantaine par an.