5 choses qui n’arrivent que dans le porno
“Les films porno, parfois, c'est un peu le cirque Pinder du cul…”
“Il y a 62 % des jeunes qui ont déjà regardé un film porno avant l’âge de 16 ans, or la moyenne du premier rapport sexuel est de 17 ans” explique Edwige qui a créé le compte Instagram et TikTok @wicul_. Cela peut poser problème selon la sexologue car de nombreux clichés non réels sont véhiculés par l’univers pornographique. Que cela soit au niveau de l’apparence physique des partenaires, qui disposent de “pénis très protubérants” pour les hommes et de “petites vulves bien lisses” pour les femmes, ou au niveau de l’orgasme, représenté “plutôt facile, mécanique et très bruyant dans pas mal de pornos”, ces éléments peuvent “créer des complexes bien avant d’avoir entamé sa vraie vie sexuelle” chez le jeune public.
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“Dans les films pornos, il y a un énorme focus sur la pratique de la pénétration, soit vaginale, soit anale. Dans l’imaginaire collectif, on peut avoir une pénétration super longue. Or la moyenne d’un rapport sexuel pénétratif est de 5,4 minutes. C’est hyper important qu’on ait les chiffres en tête pour se tranquilliser avec la durée du rapport et c’est peut-être l’occasion d’aller explorer tout le reste du corps” explique l’infirmière. Elle regrette aussi que dans les films X, “on voit très peu l’utilisation de lubrifiant et souvent l’utilisation de la salive”, qui peut provoquer des assèchement des muqueuses et renforcer le risque de transmission d’IST. “Dans les films pornographiques, parfois, c’est un peu le cirque Pinder du cul. Les gens sont là pour faire des performances, alors que dans la vraie sexualité, parfois, on a une sexualité très tranquille, très romantique, très épanouissante” précise Edwige.
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