Selon les informations de 20 minutes, leur appareil s’est posé mercredi dans une zone marécageuse, entre les villes de Baures et Trinidad, à environ 180 km de distance. Le sauvetage n’est intervenu que 36 heures plus tard.
Le pilote, confronté à une perte soudaine d’altitude, a dû poser l’avion en urgence près d’une lagune, seul espace possible dans cette région difficile d’accès. L’atterrissage s’est heureusement déroulé sans blessés. À bord se trouvaient trois femmes, un enfant et le pilote.
De la farine de manioc
Mais le plus dur restait à venir. L’avion renversé, immobilisé sur ses ailes, s’est retrouvé au cœur d’un marais infesté de caïmans et même visité par un anaconda géant. Incapables de bouger, les passagers ont dû rester immobiles, sans eau potable, exposés à la faune sauvage. Leur seule ressource : de la farine de manioc apportée par l’un d’eux.
Elle s’accroche une heure à une falaise pour survivre
Depuis son lit d’hôpital, le pilote de 29 ans, Andrés Velarde, a raconté “Nous étions entourés de caïmans qui s’approchaient de nous. Nous ne pouvions ni dormir, ni boire, ni bouger".
Tous ont finalement été secourus vendredi, sains et saufs, au terme de longues heures d’angoisse au cœur de la jungle bolivienne.