CNews a été la première chaîne d'information en 2025, devant BFMTV

Capture d'écran CNEWS
CNews s'est classée première chaîne d'information de France en 2025 avec 3,4% de parts d'audience, devant BFMTV à 2,8%, selon les chiffres de l'institut Médiamétrie publiés lundi.
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C'est la première fois que la chaîne, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, est seule leader des audiences sur une année complète. En 2024, CNews et BFMTV étaient à égalité sur la première marche du podium, à 2,9% de parts d'audience.

Les audiences de la chaîne sont notamment portées par les émissions présentées par Pascal Praud.

Pour 2025, la chaîne du groupe Canal+ s'est classée sixième chaîne nationale, à 0,1 point derrière France 5. TF1 reste première, à 18,7%.

Au sein des chaînes info, CNews et BFMTV devancent LCI (2%) et franceinfo (0,9%).

"C'est la plus belle des réussites. CNews est en progression constante et a trouvé son positionnement éditorial", s'est félicité auprès de l'AFP Gérald-Brice Viret, directeur général de Canal+ France.

"Chaîne d'extrême droite"

CNews est régulièrement accusée par des personnalités politiques de gauche de promouvoir des idées d'extrême droite, ce qu'elle conteste.

Mi-septembre, dans un contexte tendu entre les médias de la sphère Bolloré et l'audiovisuel public, la patronne de France Télévisions Delphine Ernotte Cunci a pour la première fois qualifié CNews de "chaîne d'extrême droite".

De leur côté, les médias dans le giron de M. Bolloré accusent les groupes publics Radio France et France Télévisions de partialité en faveur de la gauche.

Début décembre devant la commission d'enquête créée à l'Assemblée nationale sur la neutralité et le financement de l’audiovisuel public, Delphine Ernotte Cunci a jugé que son groupe public et CNews ne "faisaient pas le même métier".

Elle a aussi suggéré que la loi évolue pour autoriser les "chaînes d'opinion".

En septembre, le patron de CNews, Serge Nedjar, l'a plutôt présentée comme "une chaîne d'opinions, avec un s". "On ne roule pour personne", a-t-il assuré au Figaro. 

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