Dans son jugement, le tribunal a indiqué avoir considéré que "l'insuffisante vérification dans le miroir-plan" en tête de quai ne constituait pas une caractérisation de l'homicide involontaire, soulignant les "moyens limités" de visibilité dont disposait le conducteur dans cette station de la ligne 6.
Le 22 avril 2023, les portes se sont refermées sur une femme qui sortait à la station Bel-Air, coinçant son manteau.
Lorsque le train a redémarré, celle-ci a couru sur quelques mètres avant d'être happée sous le métro, sous les yeux de son mari et de son fils de huit ans.
Les dépistages d'alcool et de stupéfiants réalisés sur le conducteur, employé de la RATP depuis 15 ans et travaillant sur la ligne 6 depuis 11 ans au moment des faits, s'étaient avérés négatifs.
À l'audience du 14 octobre, le parquet avait requis à son encontre un an de prison avec sursis.








