Gabriel Attal "ne comprend plus les décisions" d'Emmanuel Macron et appelle à partager le pouvoir

Capture d'écran TF1
Emmanuel Macron "donne le sentiment d'une forme d'acharnement à vouloir garder la main", a estimé Gabriel Attal au 20H de TF1. Il appelle à partager le pouvoir et à nommer un négociateur indépendant des partis politiques pour mener les discussions.
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"On vit des heures graves. Comme beaucoup de Français, je ne comprends plus les décisions du président de la République", a déclaré Gabriel Attal, secrétaire général de Renaissance, dans le 20H de TF1.

Emmanuel Macron "donne le sentiment d'une forme d'acharnement à vouloir garder la main", a-t-il ajouté.

Alors que le Président de la République a donné deux jours à Sébastien Lecornu pour mener d'ultimes négociations afin de "définir une plateforme d’action et de stabilité pour le pays", Gabriel Attal a souligné que son parti est prêt à y participer.

"J'ai juste envie que mon pays avance, que la France puisse avoir un budget. (...) Je participerai à tout ce qui nous est proposé pour essayer de trouver une solution pour sortir de cette crise. (...) On va tout faire pour" que les négociations aboutissent, a-t-il assuré.

"Partager le pouvoir"

Le secrétaire général de Renaissance a proposé "de changer de méthode", de "mettre le quoi avant le qui", pour arriver à un "compromis sur le budget" avec des "négociateurs indépendants", avant de nommer un gouvernement. Il faut "accepter l'idée que le pouvoir est au Parlement", a-t-il insisté.

Selon lui, "la méthode utilisée n'a pas été la bonne jusqu'à maintenant" et il assure ne pas avoir "demandé un quota de postes" pour son parti au sein du gouvernement.

Une dissolution "pas souhaitable"

Une dissolution n'est "pas souhaitable" car le problème est que l'"Assemblée est fracturée", a jugé Gabriel Attal.

"La dissolution, c'est quand on a tout essayé. On n'a pas tout essayé", a-t-il assuré.

"Il faut maintenant partager le pouvoir. (...) Une négociation a du sens si vous avez un négociateur indépendant des partis politiques", a également plaidé le président du groupe Ensemble pour la République. Les formations politiques doivent "accepter de rentrer dans cette logique-là".

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