Selon cette enquête publique, environ 23.000 décès auraient pu être évités en Angleterre si le premier confinement au début de la pandémie avait été instauré plus tôt.
Elle a déploré le "chaos" qui régnait alors au sein du gouvernement conservateur de Boris Johnson.
Les autorités britanniques et en particulier l'exécutif dirigé par Boris Johnson ont de plus pris au sérieux le virus "trop tard", selon l'enquête.
"De son mieux"
"Plus de trois ans après la fin de la pandémie, ils continuent de se disputer pour savoir ce qui n'a pas fonctionné", a écrit Boris Johnson dans sa chronique dans le tabloïd de droite Daily Mail.
"Je reste profondément désolé pour les erreurs commises par le gouvernement que je dirigeais et plein de compassion pour tous ceux qui ont souffert", a-t-il ajouté.
"Tout ce que je peux dire, c’est que chaque personne impliquée a fait de son mieux, dans des circonstances particulièrement difficiles", a poursuivi l'ex-dirigeant conservateur, âgé de 61 ans.
Il a jugé les conclusions de l'enquête publique "confuses" et "désespérément incohérentes".
Elle a échoué à répondre à deux questions essentielles, a-t-il jugé sur X: "D'où venait le virus? Et les confinements valaient-ils le prix terrible que nous avons payé?".
Un groupe de familles endeuillées du Covid-19 a appelé vendredi au retrait de tous les avantages, financiers et institutionnels, dont bénéficie l'ex-Premier ministre.
"Il est intolérable que des familles endeuillées soient censées subventionner le train de vie de l’homme dont les décisions ont conduit à la mort de nos proches", ont-elles dit.
Le Royaume-Uni a enregistré l'un des plus lourds bilans en Europe liés à la pandémie, avec quelque 226.000 décès.








