3 moments qui ont changé la vie de Vianney

Ses études de couture, son voyage à vélo à Stockholm, les chansons de son père... Vianney raconte les moments qui ont changé sa vie.

Trois moments qui ont marqué la vie de Vianney


Son voyage à vélo, ses passions pour la musique et la guitare… L’auteur-compositeur et interprète Vianney raconte à Brut trois moments qui ont marqué sa vie.


Son voyage à vélo à Stockholm 


À l’âge de 21 ans, le musicien se lance dans un voyage en direction de Stockholm, en Suède. Il parcours 3.500 kilomètres seul et sans un rond avec un vélo des années 1950. Il n’a rien du tout, pas même d’endroit où dormir. « Je me souviens que quand j’étais arrivé ce jour-là, j’étais en larmes. Mais je savais que ma vie venait de basculer », raconte Vianney


« J’ai fait ça parce que j’étais étudiant et il y avait du temps de vacances où on était censés faire des stages. Je trouvais pas de stage, ça m’intéressait pas plus que ça. Donc j’étais parti à vélo, tout simplement pour avoir un peu de solitude, un peu de silence, un peu d’espace et puis un peu d’adversité. Le fait d’être dans le froid, en short à vélo, à dormir dehors, à avancer sans demander rien à personne, je sais pas, il y a un truc qui me plaisait là-dedans. »


Les chansons de son père à la guitare


Le père de Vianney était militaire et jouait régulièrement des chansons à la guitare. L’auteur-compositeur se souvient d’un soir en particulier. À12 ans, il a « un petit déclic ». « Un soir, il était avec sa guitare que je garde, que j’enregistre toujours sur les albums d’ailleurs. Dans la petite cuisine, on était tous ensemble avec mes frères et mes deux parents, et il nous jouait des chansons. À un moment il a joué “Aline“ de Christophe », raconte Vianney. À cet instant, il ressent de la magie.


« Et je me suis vraiment dit : “J’aimerais créer ces moments-là avec une gratte et des copains, mais avec mes chansons. Et je me suis dit que j’allais écrire mes chansons et que j’allais apprendre à jouer de la guitare pour faire comme mon père. C’était pas son métier, mais il avait une vraie passion pour ça. Et c’est tout ce qui compte finalement : la passion. Qu’on en fasse son métier ou pas. »


Son école de couture


Depuis petit, Vianney a une passion pour le dessin, la création et la couture. « J’adorais la couture, j’adorais dessiner, imaginer des vêtements » se souvient-il. Il finit par intégrer l’ESMOD, une école de couture. Pour lui, c’est une opportunité inespérée qu’il savoure pleinement. « Je me suis tellement épanoui là-bas… Je le sentais quand je suis arrivé dans cette école, je sentais que c’était bon pour moi. Et quand j’ai été accepté, c’était une vraie victoire », confie le chanteur.


Avant d’être accepté à l’ESMOD, Vianney échoue à plusieurs concours d’entrée, notamment pour des écoles de commerces. « Parfois on se sent… on a l’impression qu’on est une grosse merde. Et il faut juste trouver son chemin, sa voie. Moi, l’ESMOD m’a consolé », confie le guitariste. Dans son nouvel établissement, il apprend l’importance du travail.


Il conclut : « À partir du moment où j’étais passionné, j’ai découvert que j’étais un acharné et que je ne lâchais jamais rien. J’en passais des nuits blanches sans problèmes, je pouvais encaisser tout ça. Et ça fait du bien de réaliser ça. De se dire que la passion peut nous permettre de soulever des montagnes. »


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