Entretien avec le chanteur Troye Sivan

"J'étais très complexé. J’avais 20 ans, je cherchais à savoir qui j’étais. C’est toujours le cas, mais pas de la même façon. Je me sens beaucoup plus libre maintenant." Comment il a évolué depuis le début de sa carrière... Entretien avec le chanteur australien Troye Sivan.

Il a commencé à poster des reprises de chansons sur internet dès 12 ans. Depuis, il est devenu un chanteur pop reconnu à l’international pour ses tubes “Rush” et “One Of Your Girls”. Brut a échangé avec Troye Sivan. “J'ai vraiment eu beaucoup de chance, parce que j'ai fait mon coming out avant de commencer à sortir de la musique professionnellement. Et je me souviens avoir été très, très nerveux, mais j'ai reçu énormément d'amour et de soutien. J'étais très complexé. J'avais 20 ans, je cherchais à savoir qui j'étais, ce que je voulais, C'est toujours le cas, mais pas de la même façon. Je me sens beaucoup plus libre, maintenant” confie l’artiste. 

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“J'ai commencé à vraiment m'amuser quand j'ai eu 27 ans”


Le sexe est un sujet central dans la musique pop depuis très longtemps, donc c'était pareil pour moi. J'ai commencé à vraiment m'amuser quand j'ai eu 27 ans, beaucoup plus que quand j'avais 18 ans. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être en grande partie parce que j'ai été obligé d'arrêter de travailler. Je travaillais depuis que j'étais enfant, en fait. Alors, le fait d'avoir du temps pour me poser en Australie, d'aller à droite à gauche avec mes potes, ça a beaucoup compté pour moi, avec le recul. J'ai beaucoup appris de cette expérience, comme s'aimer soi-même et être OK avec le fait d'être seul avec soi-même et célébrer tout ça” déclare Troye Sivan.

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Il ajoute: “Je crois que c'est juste ce qu'on appelle grandir, d'en apprendre sur soi, sur les autres, sur les relations, sur l'amitié. Je me suis autorisé des trucs que je ne me serais pas autorisés avant. Avant, j'avais très peur de danser, des chorégraphies, tout ça. C'était une période géniale de ma vie, où j'ai eu beaucoup de temps, entre les confinements du Covid, pour être chez moi, en Australie. Je me sentais très fort, très libre. J'adorais mes amis, mon entourage, j'adorais sortir. J'ai voulu transmettre cette euphorie dans ma musique et dans ce clip (ndlr: Rush)”. 

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