Olivier Schwartz répond à 7 questions sur la variole du singe

Olivier Schwartz, directeur de l’Unité Virus de l’Institut Pasteur, répond à 7 questions sur la variole du singe.

“Cela s’appelle la variole du singe, mais ce n’est pas exact”


Alors que la France et l’Europe ont recensé plusieurs cas, le directeur de l’Unité Virus et Immunité de l’Institut Pasteur explique ce qu’il sait sur la variole du singe. “C’est un virus très proche de la variole humaine, il y a plus de 90 % d’homologies dans la séquence du matériel génétique avec la variole humaine. Heureusement, il est moins dangereux.“ Même si son nom l’indique, le virus ne proviendrait pas directement des singes. “Son réservoir naturel, ce sont des rongeurs, probablement des écureuils, des rats de Gambie. Le virus est présent en Afrique.”


D’après l’expert, la variole du singe commence “lorsqu’un individu humain est infecté par ce qu’on appelle un syndrome pseudo-grippal, c’est-à-dire fièvre, forte céphalée, maux de tête, douleurs articulaires.“ Au bout d’une à deux semaines d'incubation, il y a “une apparition de poussée maculeuse”. La guérison intervient un peu plus tard : “les vésicules forment des croûtes qui vont sécher, et ensuite il n’y aura plus de virus infectieux”, explique Olivier Schwartz. “Le virus de la variole, lui, était contagieux, il y a eu de grandes épidémies, le virus de la variole de singe, pour l’instant, n’a causé que des petits foyers épidémiques.”
Coronavirus : une transmission par les animaux.


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