3 mouvements qui ont précédé #MeToo

Avant #MeToo, ces 3 mouvements ont essayé de lever le voile sur le tabou et l'ampleur des agressions sexuelles.

Ces campagnes contre les violences sexistes pré-#MeToo


En Amérique latine, en Afrique du Sud ou en Inde, on n’a pas attendu la déferlante #MeToo pour dénoncer le harcèlement, les agressions et les crimes sexuels.


Tout le monde connaît le mouvement #MeToo, ce regroupement de plaintes pour harcèlement, agressions et crimes sexuels contre les femmes. Il a débuté en 2017, après les premières révélations sur les agissements du producteur Harvey Weinstein. Mais dès 2009, des initiatives similaires avaient déjà commencé à voir le jour. En voici plusieurs.


Les « escraches » du Brésil


À partir de 2015, on a commencé à voir émerger en Amérique latine ce qu'on appelle des « escraches », des campagnes de dénonciation publique des violences de genre. Tout a commencé au Brésil, avec le hashtag #MeuPrimeiroAsséido, « mon premier harcèlement ».


Think Olga, une ONG qui défend les droits des femmes, a lancé une campagne en ligne après qu'une enfant de 12 ans qui participait à MasterChef Junior a reçu des tweets injurieux incitant à la pédocriminalité et la comparant à des actrices pornographiques.


Des milliers de femmes et de jeunes filles ont ensuite partagé leurs histoires de harcèlement et d’agression, en utilisant le hashtag en signe de solidarité. Il a finalement été traduit en espagnol et s'est répandu dans toute l’Amérique latine. 
 


EndRapeCulture en Afrique du Sud


Lancé par des étudiantes, la campagne dénonçait la culture du viol au sein des universités. Les agresseurs et criminels sexuels qui n’ont jamais eu de sanction ont été pointés du doigt. #EndRapeCulture a contraint les universités à travers le pays à nommer des équipes de travail  pour lutter contre la violence sexuelle sur les campus. 


PinkChaddi en Inde


En 2009, Le jour de la Saint-Valentin, des femmes et des hommes ont envoyé des sous-vêtements roses - des « chaddis » - au responsable du mouvement d’extrême droite hindou Sri Ram Sene. Une campagne Facebook a été créée la même année, après que Sri Ram Sene a attaqué de jeunes femmes et de jeunes hommes car il estimait qu’ils violaient les valeurs traditionnelles indiennes.


L'objectif principal de #PinkChaddi était de lutter la police des moeurs et de répondre à la violence de genre


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Brut.