Elle récite les paroles de “WAP” face à un manifestant anti-avortement

Pendant ce temps-là, en Caroline du Nord, cette jeune activiste a fait face à un manifestant anti-avortement en récitant les paroles du titre "WAP" de Cardi B et Megan Thee Stallion. Elle, c'est Alex Cueto.

Elle chante « WAP » face aux extrémistes anti-IVG


Alex Cueto, une activiste pro-choix, a fait le buzz sur TikTok en récitant les paroles du tube de Cardi B et Megan Thee Stallion devant des personnes qui harcèlent les femmes allant se faire avorter.


« Ramène un seau et une serpillière pour cette chatte mouillée. Donne tout ce que tu as pour cette chatte mouillée » : voilà ce qu’a lancé Alex Cueto, 19 ans, à des militants anti-IVG postés devant une clinique de Caroline du Nord pratiquant l’avortement qui insultaient les patientes.


« Il vient et harcèle les patientes fréquemment »


Cette activiste pro-choix chantait le tube des rappeuses Cardi B et Megan Thee Stallion pour choquer et décourager les plus virulents extrémistes « pro-life », dont « Flip » Benham, est le leader de Operation Save America. Cette organisation s'oppose à l'avortement, à l'islam et aux droits des personnes LGBTQI+. Flip manifeste devant la clinique depuis des années.


« Cet homme de 73 ans, je me suis dit qu'il n'avait jamais entendu ça avant. Il était en train de réciter la Bible et je me suis dit que je lui réciterais quelque chose qui lui serait utile. En ce moment, Flip se rend chaque semaine dans cette clinique. Il était là pour nous faire un sermon à ce moment précis. Il vient et harcèle les patientes fréquemment », explique Alex Cueto.


« Dans certains cas, il n'y a pas des gens comme nous pour les défendre »


La militante poste régulièrement des vidéos de ses actions sur TikTok pour dénoncer les harceleurs et manifester son soutien aux patientes. « Dans certains cas, il n'y a pas des gens comme nous pour les défendre. Et cela a incité les gens à aller dans leur clinique locale, à se porter volontaire. C'est vraiment génial à voir. »


Alex aide également les femmes qui choisissent d'interrompre une grossesse en les mettant à l'abri des militants anti-avortement. « Notre travail consiste à faire en sorte que ces patientes ne soient pas désorientées, qu'elles ne se fassent pas arrêter, qu'on ne leur fasse pas baisser les vitres ni monter dans une voiture pendant une pandémie, qu'elles ne portent pas de masque, et qu'elles n'entendent pas ce qui se passe à l'extérieur. Il faut s'assurer de faire barrage aux choses ignobles qu'ils disent et à la haine qu'ils expriment et s'assurer que ces personnes puissent aller à leur rendez-vous médical », détaille Alex Cueto.


Elle poursuit : « Ces patientes ne peuvent pas se défendre. Parfois, je dois regarder des femmes écouter ça et entrer. Et je pense à ce qui se passe après. J'ai même reçu des messages de personnes qui m'ont dit : “Je suis allée à cette clinique et j'ai entendu ces choses que ces personnes ont dites et j’en fais des cauchemars.” »


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Brut.