Une marocaine de 14 ans décède d'un avortement clandestin

Une adolescente de 14 ans est décédée suite à un avortement clandestin au Maroc. Selon une association féministe, le drame s’est déroulé “au domicile d'un homme qui exploitait sexuellement la victime”. Brut vous explique.

Quatre suspects arrêtés


Au Maroc, une fille de 14 ans est décédée à la suite d'un avortement clandestin. “L'avortement s’est déroulé au domicile d'un jeune homme qui exploitait sexuellement la victime”, selon une coalition d’associations féministes de marocaines “Printemps de la dignité”.
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À la suite du drame, la Gendarmerie royale a interpellé la mère de la victime, une infirmière, et le propriétaire de la maison où l'avortement clandestin a eu lieu. Un quatrième suspect a été ensuite arrêté car soupçonné d'avoir “apporté assistance durant l’avortement” de la jeune fille. L'enquête du parquet se poursuit.
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“Cette tragédie et la conséquence d'un cumul de violence institutionnalisée subies par les femmes” a déclaré à l'AFP la militante féministe Betty Lachgar. Au Maroc, les avortements restent passibles de 6 mois à 5 ans de prison. Le code pénal condamne aussi bien les femmes qui avortent, de 6 mois à 2 ans de prison, que les personnes qui pratiquent l'acte, d’un an à 5 ans de prison.
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