On a ramassé des déchets sur une plage avec Jean Dujardin

"C’est désespérant, il y en a tellement…" Jean Dujardin raconte l’histoire des cétacés, essentiels à la planète mais en danger, dans le film “Les Gardiennes de la planète”. On a ramassé des déchets sur une plage avec lui et l’association Project Rescue Ocean à Valras-Plage.

“Il y a pratiquement 8 millions de tonnes par an de plastique qui partent dans les océans”


Ce mercredi 22 février sort dans les salles de cinéma “Les Gardiennes de la planète”, de Jean-Albert Lièvre. Ce documentaire, racontée par Jean Dujardin, retrace l’histoire des cétacés, mais surtout comment ils sont mis en danger par la pollution marine. Afin de sensibiliser sur ce sujet, l’acteur et le réalisateur se sont rendus à Valras-Plage, en Occitanie, pour nettoyer une plage avec l’association Project Rescue Ocean. 

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On sait qu’il y a pratiquement 8 millions de tonnes par an de plastique qui partent dans les océans. Et si on ne sensibilise pas, si on ne fait rien, dans 50 ans, il y aura plus de plastique que de poissons dans les océans. C’est un des fléaux pour les mammifères marins parce qu’ils prennent le plastique pour des mollusques, des planctons ou des trucs, ils s’étouffent, ils l’avalent”, explique Jean-Albert Lièvre. “Le problème, c’est qu’on ne se rend pas compte que quand on le jette, même en ville, en voie publique, ça passe dans le pluvial. Et le pluvial, il se verse dans le fleuve ou dans la rivière et au final, dès qu’il y a des vagues et du vent, comme aujourd’hui, on arrive à les retrouver”, décrit Benoît Schuman, fondateur de l’ONG Project Rescue Ocean.

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“On a le sentiment un peu de rattraper nos conneries”


C’est désespérant, parce que tu te dis qu’il y en a tellement et il y en a tous les jours et selon les marées, selon le ressac. Et en même temps, c’est encourageant : plus tu en vois, plus tu as envie d’en ramasser”, pense Jean Dujardin. “Il faut que ça devienne pour des gosses, que se soit sur une plage, dans une rue dans une vallée, dans la montagne ou n'importe où une anomalie, en fait, c'est que, d'un coup, un bout de plastique, une canette, une bouteille, un truc qui traîne, un truc qui ne va pas avec la nature, un truc qui n’est pas naturel, immédiatement je ramasse, immédiatement j’ai le réflexe, je le mets dans ma fouille, je le mets dans une poubelle, je le mets dans un sac.

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Malgré tout, il n’a pas été éduqué avec cette sensibilité. “Non. Parce que moi, je viens des années... Moi, je suis né en 1972, ça veut dire qu’en gros, je pense qu’en 1972, un adulte, comme un ado, comme un enfant, il prenait une barre chocolatée, il ouvrait son sachet, il la balançait. Il fumait une clope, il la jetait. Il ouvrait une canette, il la balançait. Je pense qu’on se disait : la nature peut, de toute façon, peut le prendre, il n’y a aucun problème, elle s’en arrangera. Et puis à un moment, on a dit : mais tu sais qu’il faut 100 ans pour que ça disparaisse ? Pour le coup, on rattrape nos conneries, hein. On est... Enfin, nous. Moi, j’ai 50 ans, on a le sentiment un peu de rattraper nos conneries.

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